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Quid du groupe du PRG et apparentés à l'assemblée régionale ? |
Le groupe Radical de gauche en quête d'un nouvel élu
C'est la dernière fois que Thierry Braillard (PRG), conseiller régional Rhône-Alpes siègera en tant que tel. Il vient effectivement de démissionner de son mandat, atteint par le cumul des mandats. Elu aux dernières élections législatives, en juin dernier, il a toutefois attendu que le recours déposé à son encontre par son rival Philippe Meirieu (EELV) soit rejeté pour pouvoir le faire. Son départ pose cependant un problème à son groupe politique, le Parti radical de gauche et apparentés, qui en perdant un élu perd sa notion de groupe. En effet, dans les statuts de l'assemblée régionale, un groupe est constitué à partir de cinq élus. Composé jusqu'à aujourd'hui de Thierry Braillard, Sarah Boukaala, Catherine Pidoux, Gérard Perrissin-Fabert, André Friedenberg, les voilà obligés aujourd'hui de rechercher un 5e homme (ou femme). Et où aller le (la) chercher sinon dans le groupe majoritaire ? Mais à force de voir des élus partir, le groupe majoritaire PS et apparentés se réduit comme peau de chagrin. Avec 47 élus aujourd'hui ils restent toutefois devant mais pas très loin devant le groupe de l'opposition UDC et apparentés qui compte 40 conseillers, les écolos 37, le FN 15, le FDG 10, le PRG 5 et les non inscrits de l'extrême droite 2.
Reste à savoir maintenant qui des 4 apparentés du groupe majoritaire voudra rejoindre le groupe PRG et apparentés pour lui sauver sa tête. Dans les travées les noms de Philippe Lacondemine, élu du Rhône courrait beaucoup mais il semblerait que celui-ci ne soit pas intéressé outre mesure. Reste les noms de l'Ardéchoise Valérie Malavieille, de l'élu du Rhône Gwendal Peizerat et de David Smetanine en Isère pour pouvoir encore rejoindre les rangs du PRG. Sans ce transfert, le groupe PRG se verrait donc dissous, une solution évidemment pas envisageable à moins que les statuts changent et redéfinissent le nombre d'élus pour la constitution d'un groupe à 4. Là encore cette mesure ne semble pas à l'ordre du jour. Aujourd'hui le grincement de dents se fait entendre de part et d'autre des deux groupes. Le PRG rappelant à sa majorité qu'il ne serait rien de tout ça, si elle avait respecté son accord de groupes en début de mandature en octroyant dès le départ 6 élus. Le PS voyant son groupe diminuer dangereusement. Le mercato est ouvert.