Les primaires PS laisseront-elles des traces ?
Ils se disent amis mais qu'en sera-t-il vraiment au lendemain des élections primaires entre Pascal Terrasse et Olivier Dussopt. L'un et l'autre défendant un PS différent. Le premier soutient François Hollande l'autre Martine Aubry. L'un prônant la réforme fiscale, le maintien du nucléaire, l'autre souhaitant augmenter les impôts et supprimer les centrales pour que la prochaine génération ne connaisse pas un nouveau Fukushima.
Au-delà des idées, il s'agit de savoir comment vont se répartir les voix des militants, concédant ainsi un peu plus de crédibilité à l'un ou à l'autre. Si Martine Aubry l'emporte en Ardèche c'est un désaveu pour la politique que prône Pascal Terrasse dans le département et vice-versa. Quand sera-t-il du poulain de Pascal Terrasse, Hervé Saulignac si c'est la voix de Martine Aubry qui l'emporte. Les conseillers généraux de l'Ardèche de la majorité soutiennent pour une bonne part Martine Aubry. Pour l'élection du président est-ce que ce sera toujours aussi simple ?
Quand est-il aussi de l'avenir d'Hervé Saulignac en Ardèche ? Coincé entre les deux, il ne peut pas prétendre à un poste de parlementaire, ils sont tous pris par ses amis. Yves Chastan, le sénateur maire de Privas ayant depuis longtemps fait comprendre qu'il ne repartirait pas aux municipales préférant son mandat national. Privé d'existence au niveau national, il essaie d'exister à la région Rhône Alpes où il occupe un poste de vice président au développement des territoires. Mais pendant ce temps-là de nouvelles figures apparaissent dans le paysage politique local. Barnabé Louche, le jeune chef de cabinet de Pascal Terrasse, Privadois d'origine lorgne déjà du côté de la mairie. Mairie qu'Hervé Saulignac a préféré abandonné au profit de ses autres mandats. Laurent Ughetto, autre jeune conseiller général de Vallon Pont d'Arc à qui on a confié l'économie pourrait bien faire valoir sa voix au chapitre. D'autant plus que la réforme des collectivités, si elle va à son terme, pourrait bien redécouper les cantons et donc augmenter la prétention des élus pour pouvoir exister dans le champ politique de demain.
Les élections des 9 et 16 octobre pour départager le candidat socialiste à la présidentielle risquent bien de marquer un nouveau tournant dans la gauche locale.
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