Nathlie Nieson, 41 ans, maire de Bourg-de-Péage et conseillère régionale |
mardi 6 décembre 2011
Nathalie Nieson candidate aux législatives 2012
Ne vous fiez pas à l’apparence frêle de cette jeune quadra. Nathalie Nieson est une femme déterminée, un poids plume qui boxe aussi bien que les poids lourds de la politique sinon mieux. Tout en finesse. Son style dire les choses mais « avec ma sensibilité de femme ». Elle est arrivée dans le champ politique drômois sans faire de bruit, sur la pointe des pieds. Mais depuis son arrivée dans le pays natal de son mari, cette Lyonnaise de naissance a su se faire adopter par les Drômois au point de devenir maire de sa commune, Bourg-de-Péage en 2008. Sa vie ressemble à un long fleuve tranquille. La politique c’est un peu sa seconde nature, avec une maman active et engagée au sein du PS, élue conseillère municipale de Saint-Fons dans le Rhône, l’engagement elle connaît. Alors elle milite à son tour, quand elle est en âge de le faire. Et quand elle rejoint la terre de son mari, c’est tout naturellement qu’elle se fait connaître au PS local. Gérard Chaumontet, élu de Romans à l’époque, la remarque et lui propose de l’accompagner lors de sa campagne pour les cantonales en 1994. « C’est là que j’ai rencontré tous ceux qui comptaient en politique, Didier Guillaume, Bernard Piras… ». Nathalie Nieson vit cette aventure, savoure la victoire de son élu et retourne à sa vie de femme. Entre-temps elle déménage de Romans à Bourg-de-Péage. Quand Didier Guillaume monte sa liste aux municipales face au maire sortant de Bourg, il pense à elle. C’était avant l’heure de la parité mais une femme, jeune, investie et dynamique ne pouvait que convenir au futur sénateur de la Drôme. Et quand, contre toute attente, Didier Guillaume devient maire de Bourg-de-Péage en 1995, Nathalie Nieson devient 2e adjointe en charge du budget. En 2001, renouvellement municipal, elle est élue cette fois-ci aux affaires sociales et à la solidarité. En 2004, elle est sur la liste de Jean Besson pour les régionales et se retrouve conseillère régionale. L’année, où le Département et la Région basculent à gauche. « En 2004, je suis la seule conseillère régionale PS du Nord Drôme, je me retrouve à siéger dans le comité de ligne, dans les lycées, je sors des murs de ma ville. Alors en 2008, quand il s’agit de désigner un candidat au municipal, mon nom vient normalement. Je suis désignée collectivement ». Pas plus impressionnée que ça par le pouvoir, ce qui l’inquiète davantage c’est la responsabilité de l’élu. « Quand on est maire on est au premier plan ». Mais elle avance sereinement. « Ce qui m’a changée c’est le changement de place quand je suis devenue maire après avoir été adjointe. La dynamique de l’équipe c’est toi qui la crées, la décision c’est toi qui la prends, c’est toi qui représentes le collectif. Le pouvoir implique des responsabilités et c’est les responsabilités qui m’intéressent plus que le pouvoir ». Elle aurait pu devenir vice-présidente en 2004 du Conseil régional à la demande de Jean-Jack Queyranne, mais elle ne se sentait pas prête pour ça. Mais aujourd’hui, il y a un nouveau mandat qui lui donne envie d’entrer en campagne c’est celui de député. « C’est l’envie de passer à une autre étape, en tant que maire, conseillère régionale on subit les décisions prises au national. J’aimerais agir, j’ai l’opportunité de passer le cap et de faire évoluer le quotidien des gens avec les pieds ancrés sur le territoire ». Elle a donc sollicité le suffrage des militants de sa circonscription, (la quatrième), le 1er décembre dernier, pour qu’ils la désignent candidate. Ce qu’ils ont fait. Une nouvelle aventure commence donc pour Nathalie Nieson. Elle entrera en campagne le moment venu. « Il faut faire les choses les unes après les autres ».
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