L'art de tourner sa langue dans sa bouche
François Hollande, le candidat PS à la présidentielle à l'art de se faire des amis dans son propre camp. Dans une récente interview au journal britannique The Guardian, en voulant rassurer le peuple de sa royale majesté, il a affirmé "qu'il n'y avait plus de communistes en France". Propos immédiatement repris dans l'Hexagone (à l'heure de l'Internet quelle surprise !) et qui ont fait, comme on peut l'imaginer, un tollé auprès des principaux concernés dont le candidat à la présidentielle, porteur de ces idées, Jean-Luc Mélanchon. Et qui a fait dire, au porte parole du PCF, Olivier Dartigolles : "les 132 000 adhérents du PCF et ses 10000 élus seront contents d'apprendre qu'ils n'existent pas". La conseillère régionale Rhône-Alpes, Corinne Morel Darleux, secrétaire nationale du Parti de gauche, candidate aux législatives dans le sud Drôme n'a pas caché sa colère non plus. Une colère dont elle dit "qu'elle fleurira en mai". Et de dénoncer preuve à l'appui sur son blog (www.lespetitspoissontrouges.org), un François Hollande "plus social libéral que nature Outre Manche".
Du côté de l'Ardèche, le représentant du parti communiste, François Jacquart, n'a semble-t-il pas souhaité s'exprimer sur cette position sur son blog. Peut-être le fera-t-il lors de sa campagne aux législatives face au socialiste Pascal Terrasse, qui pourrait peut-être alors payer les frais de sa "prétendue proximité" avec François Hollande.
Entre les communistes qui "n'existent pas", sa position sur le nucléaire qui varie, François Hollande ne voudrait-il pas de cette gauche plurielle voulue de ses voeux par Lionel Jospin et qui lui valu de ne pas être élu en 2002 ? Je pose la question ?
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