mardi 31 juillet 2012

Nathalie Nieson, la petite Drômoise qui monte, qui monte
Nathalie Nieson, un parcours sans faille.
Lire aussi archive du 6 décembre 2011.
On n'arrête plus la jeune élue drômoise, PS, Nathalie Nieson. Depuis qu'elle se présente aux élections, c'est comme un conte de fée électoral, elle ne connaît pas l'échec. Partie sur une liste comme conseillère municipale en 1995 au côté de l'actuel numéro 2 du Sénat, Didier Guillaume, là voilà quelques années plus tard, élue députée à l'Assemblée nationale du premier coup et sur une circonscription réputée de droite. Et à peine un mois après avoir pris possession de son siège voilà qu'aujourd'hui elle est nommée avec cinq autres députés et six sénateurs à la Cour de justice de la république (CJR) chargée de juger pénalement les ministres mis en examen pour crime ou délit. La CJR est aussi composée de trois magistrats issus de la cour de cassation. C'est donc un exercice difficile qui attend la jeune élue qui devra faire abstraction de ses amitiés partisanes pour une justice "exemplaire" comme le souhaite le président de la République issu lui aussi des rangs socialistes. Ou de la délicate équation d'être "juge ou parti" ?
Mathieu Darnaud cosignataire d'une motion "Demain la droite"
Franck Allisio
Mathieu Darnaud
Virginie Duby-Muller
Ils sont trois jeunes trentenaires : Franck Allisio, secrétaire national et président des jeunes actifs de l'UMP ; Mathieu Darnaud, conseiller régional et secrétaire national de l'UMP, maire de Guilherand-Granges et Virginie Duby-Muller députée de Haute-Savoie a avoir cosigné la motion Demain la Droite. Une motion qu'ils déposeront avec une dizaine d'autres cadres et élus lors du prochain congrès de l'UMP.
Avec cette motion, ils veulent, selon eux, se fixer pour mission d'identifier les nouvelle frontières et les nouvelles idées de demain. "Nous sommes convaincus que le renouvellement des générations, de la manière de faire de la politique et surtout des idées est un impératif pour notre famille politique. Première génération UMP nous voulons nous engager et réfléchir au-delà des anciens clivages internes, et en aucun cas en fonction de telle ou telle partie de l'échiquier que ce soit la gauche ou les extrêmes. Nous en appelons à une droite de conviction et de terrain qui se détermine par rapport à elle-même. Dès à présent nous identifions trois défis auxquels sera confrontée la France et auxquels nous devrons répondre : le défi territorial, le défi intergénérationnel et le défi européen".
Les co-signataires de Demain la Droite, présenteront en détail le texte de leur motion, leurs propositions et leurs soutiens au début du mois de septembre.
Ainsi va la vie des partis qui voient leurs jeunes générations frapper un jour ou l'autre à la porte : on se souvient des "bébés Chirac" que sont aujourd'hui les Copé, Le Maire, Baroin, Jacob... Les "bébés Sarkozy" sont en train de prendre leur envol et peut-être seront-ils les élus sur lesquels le parti devra compter Demain ?

jeudi 12 juillet 2012


Voyage, voyage...
Ça grogne dans les couloirs de la région Rhône-Alpes entre partis "concurrents mais néanmoins amis" le PS et EELV. Comme d'habitude, les élus des deux camps, qui sont obligés de cohabiter avec un minimum d'entente cordiale en public, s'écharpent dès que le dos des uns ou des autres est tourné. Là en l'occurence, c'est un élu PS du Rhône qui monte au créneau. "Les verts refusent de rembourser à Gwendal Peizerat un voyage en TGV à Paris sous prétexte que c'était pour aller à Roland Garros alors qu'il s'y rendait à l'invitation de la fédération de tennis, un billet qui doit coûter 128 euros. Alors que dans le même temps, Véronique Moreira, (conseillère régionale, 13e vice-présidente à la coopération solidaire), part à New-York, pour une participation à l'ONU, sur les fonds du Conseil régional. Outre le coût en taxe carbone, le prix est autrement plus élevé que le prix d'un billet de train".
C'est un problème récurrent que le financement des voyages au sein de la Région Rhône Alpes. Souvent décrié par l'opposition et notamment l'UDC, l'Union de la droite et du centre et apparentés, qui réclame le détail des voyages entrepris par les édiles régionales, mais qui reçoit, à chaque fois, une fin de non recevoir.
Claude Carle ne craint pas la remise en cause de sa loi
Le Conseiller régional et sénateur, Claude Carle
 fait parler de lui avec sa loi éponyme. 
L'enseignement catholique a craint un moment, pendant la campagne présidentielle, que certaines mesures prises en faveur de la prise en charge du coût des élèves du primaire dans le privé par la commune ne soient remises en cause. En effet, cette crainte était fondée suite à un courrier que François Hollande, alors candidat, aurait fait parvenir au Comité national d'action laïque, CNAL), précisant qu'il souhaitait "revoir le forfait communal acté par la loi Carle de 2009, obligeant le maire de payer la scolarité d'un enfant résidant dans sa commune".
Mais ça, c'était avant !
Aujourd'hui, le nouveau ministre de l'Education nationale, Vincent Peillon, nommé sous la présidence de François Hollande, semble avoir mis cette missive au panier et affirme que "la loi Carle ne (lui) pose pas de problème, nous ne rouvrirons pas ce dossier".
Ce en quoi, le sénateur Claude Carle, par ailleurs conseiller régional Rhône Alpes, semble partager cette opinion. Ce matin, tout serein, il affirmait : "Il n'y a aucun intérêt à réveiller la guerre des écoles publiques privées. Cette loi a été votée à l'unanimité au Sénat mois les voix des communistes et votée dans les mêmes termes à l'Assemblée nationale".
Cette histoire aura au moins eu le mérite de faire parler de la loi Carle et de remettre le nom du sénateur au goût du jour.
Renouvellement au Conseil régional Rhône-Alpes
Le départ de Bernadette Laclais, fraîchement élue
député de Savoie va modifier l'exécutif régional. 
Les dernières élections législatives vont quelque peu modifier le plan de table de la région Rhône-Alpes. En effet 10 des 156 élus régionaux ont endossé le costume de parlementaire. Six d'entre eux le sont pour la première fois : Thierry Braillard (PS) dans le Rhône ; Bernadette Laclais (PS) en Savoie ; Nathalie Nieson (PS) dans la Drôme ; Sabine Buis (PS) en Ardèche ; Sophie Dion (UMP) en Haute-Savoie ; Damien Abad (UMP) dans l'Ain. Les quatre autres ont réussi à reconduire leur mandat : Jean-Louis Gagnaire (PS) dans la Loire ; Patrick Labaune (UMP) dans la Drôme ; Michel Voisin (UMP) dans l'Ain et Philippe Meunier (UMP) dans le Rhône.
Aujourd'hui certains d'entre eux cumulant plusieurs mandats d'exécutif (2 maxi autorisés) vont faire le choix de quitter la Région notamment Bernadette Laclais, 1re vice-présidente aux transports, qui est par ailleurs maire de la capitale savoyarde Chambéry. Damien Abad conserve son titre de Conseiller régional mais abandonne celui de l'Europe (on ne peut pas être à la fois député et député européen). D'autres n'ayant que le mandat de conseiller régional chausseront désormais leur deux casquettes.
La question du jour réside surtout dans le fait de savoir qui va remplacer la 1re VP auprès du président du Conseil régional, Jean-Jack Queyranne ? Et est-ce que cela va modifier les délégations des autres vice-présidents ? Verdict dans l'après-midi.

jeudi 5 juillet 2012


Mathieu Darnaud cosigne un appel face 
"à une gauche hégémonique"
Le jeune maire de Guilherand-Granges, conseiller régional Rhône Alpes et secrétaire national délégué à la réindustrialisation, Mathieu Darnaud cosigne un appel dans la presse où il se positionne face à "une gauche bien pensante et faussement moderne". A lire ci-dessous...

Mathieu Darnaud pendant la campagne présidentielle
accueille Jean-François Copé dans sa commune.
Appel des trentenaires de l'UMP pour la reconquête 
Engagés en politique en tant que militants, cadres ou élus, nous sommes conscients que l'avenir de nos idées et de notre famille politique passe plus que jamais par nous.
En 1995, deux ans après une lourde défaite législative et alors que le long règne mitterrandien n'en finissait pas de se terminer, Lionel Jospin et une partie des socialistes revendiquaient un «droit d'inventaire». Fiers des valeurs que nous avons défendues aux côtés de Nicolas Sarkozy, mais néanmoins conscients des immenses défis que nous avons à relever, nous sommes convaincus que le renouvellement des générations, de la manière de faire la politique, et surtout des idées, est un impératif pour notre famille politique. Au droit d'inventaire, nous préférons le devoir d'invention !
Pour ce qui est du renouvellement générationnel, force est de constater que le changement n'est pas pour maintenant. Si l'âge moyen d'un député en 2007 était de 55 ans, celui d'un député de la nouvelle Assemblée est de 54 ans. Autrement dit, pour 55 députés de moins 40 ans, le Palais-Bourbon compte 200 députés de plus de 60 ans. En somme, cette alternance n'aura fait que très peu bouger un chiffre éloquent : l'âge moyen du représentant politique et syndical, qui est aujourd'hui de près de 60 ans... alors qu'il était de 45 ans au début des années 80 ! Parce que notre famille politique est la seule à avoir fait une véritable place à notre génération dans ses instances nationales et son organisation territoriale ; parce tout commence demain, en 2014, dans chacun de nos territoires qu'il nous faut reconquérir face à une gauche hégémonique ; les trentenaires seront les hussards du plus grand programme de recrutement et de formation jamais imaginé en France, et lancé demain par l'UMP !
Mais le renouvellement générationnel ne suffira pas : ce sont nos formations politiques de droite comme de gauche qu'il faut ouvrir, c'est notre manière de faire de la politique qu'il faut bousculer. Parce qu'ils sont dans une période de leur vie où le temps est précieux, trentenaires, jeunes actifs et jeunes parents ont déserté la vie militante de nos partis et associations. Il nous faut inventer de nouvelles formes d'engagement en mettant au cœur de la politique les réseaux sociaux, professionnels ou locaux de cette génération qui forme le cœur et le moteur de notre société. C'est à cette condition que la politique fera à nouveau partie du quotidien de chacun.
Enfin, cette reconquête ne peut être entamée sans une refondation intellectuelle de notre famille politique. Génération attachée aux valeurs de liberté et de responsabilité, mais aussi à une «certaine idée de la France», nous défendrons tout projet politique qui nous permettra à nouveau de maîtriser notre destin collectif et individuel.
Génération conquérante et ouverte sur le monde, nous ne souhaitons pas une France repliée sur elle-même et tournant le dos à son histoire. Mais nous savons aussi que ce sont les trentenaires, premières victimes de la crise qu'ils ont pris de plein fouet, qui ont offert leurs meilleurs scores aux candidats des extrêmes. Il ne faudra donc pas compter sur nous pour accepter le prêt-à-penser d'où qu'il vienne et les compromis à l'eau tiède quels qu'ils soient.
Nous voulons nous opposer à cette gauche toute puissante : bien-pensante et faussement moderne à Paris, conservatrice et aux mains de barons locaux dans nos territoires. Cette gauche nous rappelle furieusement celle de Guy Mollet, beaucoup moins celle de Barack Obama aujourd'hui ou de Tony Blair hier. Au nouveau pouvoir, nous opposerons une droite de conviction et de terrain qui se reconstruira sur l'adhésion, et pas simplement sur le rejet des sortants et les effets de la crise.
En tant que jeunes élus, jeunes responsables, citoyens engagés et, en fait, en tant qu'hommes et femmes «de bonne volonté», nous recommencerons par la bataille des idées et la reconquête des territoires. La passion des idées, l'envie d'agir, le souci de la vérité et de l'authenticité, telles seront les valeurs fondamentales de la génération de la reconquête !
(1) Plus 30 cosignataires à retrouver sur www.objectif-reconquete.fr
Par Franck Allisio Président des Jeunes Actifs, secrétaire national de l'UMP, Julien Aubert Député du Vaucluse, Sally Chadjaa Conseillère régionale de Poitou-Charente, Mathieu Darnaud Conseiller régional de Rhône-Alpes, maire de Guilherand-Granges,et Virginie Duby-Muller Députée de Haute-Savoie (1)