C'est pas moi qui le dis c'est le président du Conseil général de la Drôme Didier Guillaume lors du débat d'orientation budgétaire qui s'est tenu lundi dernier. Il a beau être de gauche, il est plutôt pragmatique quand il s'agit de deniers publics. Il n'y a plus d'argent dans les caisses qu'à cela ne tienne, on visse les boulons et on réduit les dépenses de fonctionnement. Il ne déroge pas en revanche à son leitmotiv imposé depuis le début de sa mandature : l'aide aux territoires et aux personnes. Son budget 2012 reconduira à l'euro près, a-t-il dit, l'argent qu'il y a consacré en 2011. Pas question de se désengager de ce côté-là. Sans investissements pas d'avenir pour un territoire. Des coupes sombres il va en faire et sans doute que les familles drômoises sont en train de vivre les derniers mois de gratuité pour le transport scolaire de leurs enfants. Par soucis d'équité rectifie Hervé Rasclard, le Monsieur Finances du Département. Il n'est pas normal que les collégiens des villes paient le transport scolaire qui est assuré par les transports en commun et que ceux des campagnes se le voient offrir. Donc tout le monde sur le même pied d'égalité sans doute pour la rentrée prochaine, ce qui pourrait représenter une centaine d'euros par famille pour l'année. Avec 22 000 élèves qui bénéficient de ce traitement ça peut rapporter gros à la cagnotte départementale en ces temps de crise.
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