vendredi 18 novembre 2011

Wilfrid Pailhès ne sera pas candidat 
aux législatives... de 2012
C'est un garçon atypique, on ne sait pas ce qu'il pense mais il pense, il ne pense qu'à ça d'ailleurs : sa ville ! Le conseiller général de Bourg-lès-Valence, 1er adjoint de la ville chef lieu de canton, n'ira pas aux législatives comme beaucoup ont pu le laissé croire. Lui aussi d'ailleurs. Mais le temps n'est pas encore venu pour le jeune homme de 32 ans pour s'installer dans un fauteuil du Palais Bourbon. Comme beaucoup de trentenaires, il devra attendre 2017, d'autres sont sur les rangs et n'ont pas envie de céder leur place.
Pour autant il ne démérite pas. Il est entré en politique grâce au ballon rond ! Jeune Bourcain, il fait du foot en salle avec une bande de copains et se plaint au maire de l'époque de ne pas disposer de créneaux horaires au gymnase. Las de l'entendre se plaindre et comme les municipales étaient proches, en 2001, le candidat de l'époque (Jacques Reynaud) lui propose d'être sur la liste. Bingo, il devient conseiller municipal. Depuis évidemment il a fait ses armes. Diplômé d'une école de communication, il a de bons outils en main pour s'adapter à ce terrain-là, un peu plus glissant qu'un terrain de foot en temps de pluie ! En 2004, il devient attaché parlementaire de Bernard Piras, quand le maire de Bourg-lès-Valence devient sénateur. Puis en 2006, il rejoint le cabinet de Didier Guillaume en mairie de Bourg-de-Péage, jusqu'en 2008, où il revient assistant de Bernard Piras. Activité qu'il occupe toujours aujourd'hui. Parallèlement, il gravit les échelons municipaux de sa ville, décroche une délégation en 2005, en charge de la jeunesse, en 2006 devient adjoint aux associations avant de décrocher la place de N°2, à savoir 1er adjoint en charge des finances, du logement et de l'urbanisme. Etre maire un jour ? Il ne dit pas non. C'est le mandat qui le fait le plus vibrer "c'est concret, on agit et on voit le résultat. On veut une école, un gymnase et on a un résultat. Je suis dans l'action. Je me régale. Je marche à l'envie. Alors maire pourquoi pas, c'est un mandat qui m'intéresse, je suis un homme de cette ville. Je peux m'enorgueillir d'être un élu qui fait de la politique dans sa propre ville" confie-t-il dans un demi sourire.
Depuis sa rencontre avec Didier Guillaume, une autre envie est née celle de devenir conseiller général. C'est chose faite et ce du premier coup en 2011 sur le canton de Bourg-les-Valence qui compte deux communes Bourg et Saint-Marcel. Alors les législatives, il n'y pense pas vraiment selon ses propres dires. "Ça ne fait que quelques mois que je suis élu conseiller général, j'ai le temps". 
Un discours qui tranche par rapport à d'autres élus qui confondent parfois vitesse et précipitation.
Un profil à suivre...

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