Hervé Morin, Monsieur 1% et alors ?

Hervé Morin était à Davézieux,en nord Ardèche,
ce mardi matin,à la rencontre d'entrepreneurs.

Il faut du courage en politique pour affronter les railleries. Hervé Morin en sait quelque chose, celui qui est crédité d'1% d'intention de vote, ne se démonte pas pour autant. Il poursuit son tour de France en tant que candidat à la présidentielle. Après Valence hier, il était ce matin, à Davézieux dans le nord Ardèche, à la rencontre d'entrepreneurs. Certes venus peu nombreux, l'ancien ministre de la Défense, n'a pourtant pas écourté son temps d'écoute avant de rejoindre l'entreprise Frappa (équipementier automobile) pour une visite privée. Jacques Dubay, représentant du Nouveau Centre Ardèche était à ses côtés le temps de la rencontre ainsi qu'Emmanuel Juge, le secrétaire départemental du parti centriste dans le département.
Pour Hervé Morin, il y a quatre priorités à avoir pour la France : lui rendre sa performance économique ; la question de l'éducation nationale non pas en créant des postes de profs mais en transformant le système (allonger le temps de travail, alléger le programme...) ; restreindre le train de vie de la France et faire émerger une Europe fédérale rassemblée autour du couple franco-allemand et réduite à un noyau dur. Même si sa candidature ne va pas jusqu'au bout (il ne semble pas démentir cette hypothèse), il dit espérer la victoire de la droite. "J'attends ce moment de lucidité, de vérité et de sincérité".
Mais il met en garde contre toute tentation d'insincérité : "le pire c'est qu'un homme soit élu avec un contrat qu'il déchirerait dès le lendemain de son élection".
Mais déjà Hervé Morin reprend la route... sa route ?