Parole, parole, parole...
Et encore des paroles... Pour une fois, aux actes faisons place aux mots. Il y a d'une part une exposition en ce moment, bien légitime, elle, dans le hall du Conseil général de l'Ardèche, et puis il y a ceux qui s'approprient le monopole de la bonne pensée. Faites ce que je dis... Rétrospective en images.
samedi 31 mars 2012
vendredi 30 mars 2012
Schéma régional climat air énergie : les courants contraires
Aujourd'hui, en session plénière du conseil régional de Rhône Alpes, les 156 conseillers régionaux devaient adopter ou pas le schéma régional climat, air, énergie. Un schéma que toutes les régions doivent proposer à leur assemblée avant l'été dans le cadre du Grenelle de l'environnement. Un rapport dont les élus écologistes se sont évidemment emparé puisque c'est Benoît Leclair, vice-président délégué à l'énergie et au climat qui était chargé de son élaboration. Après un an de consultation auprès de la population rhônalpine, d'associations, des différentes composantes du milieu professionnel... Plus de deux cents avis ont été recueillis dans un rapport estimé à 15000 pages ramené à une synthèse de 1500 pages pour être enfin proposée au débat et au vote du rapport. Bien que le travail ait été porté par les écologistes, ceux-ci ce matin, ne souhaitaient pas voter ce rapport, parce qu'ils ne le trouvaient pas assez abouti. Ce à quoi, le président Jean-Jacques Queyranne a répondu, que de ne pas le présenter à l'assemblée serait un "profond mépris pour cette assemblée, je ne suis pas un adepte du tout ou rien". Malgré une tentative des élus des groupes EELV et du FDG de faire reporter ce dossier, il a été décidé par le reste de l'assemblée de le voter ce jour. Ce qui a valu quelques passe d'armes entre élus des différents groupes. Pour les Verts, "il est impensable de voter un rapport qui propose de faire moins bien que ce que propose le Grenelle de l'environnement au niveau national, à savoir 75% de réduction des émissions d'effet de serre d'ici 2050. La Région proposant elle d'atteindre 66% d'ici la même période. Pour les élus FN, ce rapport est "dispendieux et dérisoire au regard de la planète". Chez les élus UDC et apparentés, le vote était plus un coup politique, qui voulait démontrer au président Queyranne, que sa gouvernance avec les Verts ne tenait pas. C'est à Fabrice Marchiol, élu de l'Isère qu'est revenu le droit de plaider : "Comment donner une délégation à quelqu'un qui ne respecte pas votre confiance ? Monsieur Leclair, quand on fait partie d'une majorité, soit on se soumet, soit on se démet. Et je pose la question à M. Queyranne, allez-vous retirer cette délégation à M. Leclair ? Pour notre part, nous alors faire confiance à votre vice-président qui vote contre ce rapport, en votant contre également".
Tant et si bien que le rapport n'a pas été voté par les élus EELV, FDG, UDC et FN, mettant clairement le président Jean-Jack Queyranne en difficulté. Un camouflet pour celui qui avait pris le paris de gouverner avec les Verts. Ce sera désormais au préfet de Région de trancher sur le schéma éolien comme avait averti le président Queyranne en préambule si le schéma régional climat, air, énergie n'était pas adopté par l'assemblée aujourd'hui.
Après ce couac, la session s'est clairsemée dans les rangs, pour comme d'habitude finir sans le quorum et s'achever prématurément sans que l'ensemble des voeux n'ait pu être voté.
Le schéma régional climat air énergie retoqué par les élus écologistes. |
Tant et si bien que le rapport n'a pas été voté par les élus EELV, FDG, UDC et FN, mettant clairement le président Jean-Jack Queyranne en difficulté. Un camouflet pour celui qui avait pris le paris de gouverner avec les Verts. Ce sera désormais au préfet de Région de trancher sur le schéma éolien comme avait averti le président Queyranne en préambule si le schéma régional climat, air, énergie n'était pas adopté par l'assemblée aujourd'hui.
Après ce couac, la session s'est clairsemée dans les rangs, pour comme d'habitude finir sans le quorum et s'achever prématurément sans que l'ensemble des voeux n'ait pu être voté.
jeudi 29 mars 2012
Louis Aliot dans la Drôme
Le directeur de la campagne de Marine Le Pen, Louis Aliot, sera demain, vendredi soir au plateau des Couleures à Valence, à l'hôtel Comfort pour une rencontre avec les militants FN, à partir de 19h. Les mêmes militants qui seront conviés dans quelques jours, vendredi 7 avril, à 15h30, à la Cité internationale pour le meeting de leur candidate à la présidentielle.
Le directeur de la campagne de Marine Le Pen, Louis Aliot, sera demain, vendredi soir au plateau des Couleures à Valence, à l'hôtel Comfort pour une rencontre avec les militants FN, à partir de 19h. Les mêmes militants qui seront conviés dans quelques jours, vendredi 7 avril, à 15h30, à la Cité internationale pour le meeting de leur candidate à la présidentielle.
Martine Aubry à Valence
La première secrétaire du Parti socialiste, Martine Aubry sera mercredi 5 avril à Valence, avant de rejoindre Grenoble le soir pour y tenir un meeting. Ce n'est pas la première fois que la responsable du PS vient dans la capitale drômoise, pendant les primaires PS elle s'y était déjà rendue soutenue par le maire de la ville, Alain Maurice. Le quartier de Fontbarlettes, quartier populaire serait le point de chute de cette visite.
La première secrétaire du Parti socialiste, Martine Aubry sera mercredi 5 avril à Valence, avant de rejoindre Grenoble le soir pour y tenir un meeting. Ce n'est pas la première fois que la responsable du PS vient dans la capitale drômoise, pendant les primaires PS elle s'y était déjà rendue soutenue par le maire de la ville, Alain Maurice. Le quartier de Fontbarlettes, quartier populaire serait le point de chute de cette visite.
Coup de pouce aux manuels scolaires
Le groupe Front de gauche du Conseil régional Rhône-Alpes avait demandé qu'une enveloppe soit votée en 2010 par l'assemblée pour venir en faveur des parents de lycéens, en difficulté, suite à une décision de faire changer les manuels scolaires, dont le coût revenait à leur charge. Cette aide vient d'être reconduite
lors de la commission permanente de ce matin pour les lycéens de Terminale qui seront confrontés à la même problématique à savoir l'obligation d'acheter des manuels neufs lors de la rentrée scolaire. Le montant de cette aide s'élève à 800 000 euros soit une augmentation de l'aide de 70 € à 100 €.
Le groupe Front de gauche du Conseil régional Rhône-Alpes avait demandé qu'une enveloppe soit votée en 2010 par l'assemblée pour venir en faveur des parents de lycéens, en difficulté, suite à une décision de faire changer les manuels scolaires, dont le coût revenait à leur charge. Cette aide vient d'être reconduite
lors de la commission permanente de ce matin pour les lycéens de Terminale qui seront confrontés à la même problématique à savoir l'obligation d'acheter des manuels neufs lors de la rentrée scolaire. Le montant de cette aide s'élève à 800 000 euros soit une augmentation de l'aide de 70 € à 100 €.
mercredi 28 mars 2012
Un café pour un programme
A l'initiative de François Hollande qui avait rencontré six personnes triées parmi les 12000 inscrites sur son site web, le 12 mars dernier autour d'un café pour discuter de son programme, Didier Guillaume, vice-président du Sénat et président du Conseil général de la Drôme, propose à son tour de rencontrer des citoyens drômois dans le cadre de la campagne des élections présidentielles. Ce sera samedi 31 mars, à 9h30 au café des Minimes* à Bourg-de-Péage. Gageons qu'il y aura du grain à moudre !
*attention le lieu de rencontre a changé
A l'initiative de François Hollande qui avait rencontré six personnes triées parmi les 12000 inscrites sur son site web, le 12 mars dernier autour d'un café pour discuter de son programme, Didier Guillaume, vice-président du Sénat et président du Conseil général de la Drôme, propose à son tour de rencontrer des citoyens drômois dans le cadre de la campagne des élections présidentielles. Ce sera samedi 31 mars, à 9h30 au café des Minimes* à Bourg-de-Péage. Gageons qu'il y aura du grain à moudre !
*attention le lieu de rencontre a changé
Sortie du nucléaire : un coût (p) politique ?
La centrale de Cruas, le long du Rhône, un atout pour l'économie de l'Ardèche. |
Pour l'UMP Ardèche cela revient à multiplier le montant de sa facture d'électricité par deux et prendre le risque de faire perdre près de 300 000 emplois. Et de rappeler que la centrale de Cruas en Ardèche c'est plusieurs milliers d'emplois directs et indirects.
Naissance d'une grosse nébuleuse du transport
Si demain le projet est adopté, la SPL de transport porterait le nom de Sud Rhône Alpes Déplacement Drôme Ardèche, son directeur serait François Pedron, actuel directeur de la régie Voyage Drôme et s'installerait dans les locaux de cette régie.
Bientôt le transport périurbain de l'Ardèche sera régit par la SPL Drôme Ardèche Rhône Alpes. |
L'Europe interdit désormais aux collectivités en ce qui concerne leur transport périurbain de passer par un intermédiaire pour contractualiser une délégation de service public (DSP). C'est ce que faisait jusqu'à aujourd'hui la Région Rhône-Alpes via la SNCF pour assurer ses transports TER (Transport express régional). Son contrat avec la SNCF prenant fin à la fin de l'année 2012, il y avait donc urgence à trouver une solution. Dans le même temps, les départements de la Drôme et de l'Ardèche étaient entrain de réfléchir à une solution de régie de transports pour leurs administrés. Les élus régionaux des deux côtés du Rhône dont le Conseiller régional ardéchois communiste François Jacquart, chargé de mission sur le service public en Rhône-Alpes en sont venus à proposer une solution qui pourrait arranger toutes les collectivités. La création d'une SPL, Société publique locale de transport. Une régie déguisée en quelque sorte puisque si la société est régie par le droit privé (société anonyme au capital de 37500 euros), tous les actionnaires ne peuvent être que des collectivités publiques. Ainsi la Région Rhône Alpes (18%), les Départements de la Drôme (42%) et de l'Ardèche (10%) et Valence Romans Déplacement (30%) qui dispose de la logistique, s'associeraient pour offrir un nouveau service de transport à leurs différents administrés y compris le ramassage scolaire imputable aux Départements. C'est la première fois qu'une telle opération est menée en France, selon François Jacquart, cela concernerait 577 000 km à gérer pour un budget qui n'est pas encore défini. Si les trois premiers associés ont délibéré en faveur de cette SPL, les CG de la Drôme, de l'Ardèche et Valence Romans Déplacement, reste à l'assemblée d'élus régionaux d'entériner le projet. C'est ce qu'ils devraient faire demain en fin de matinée si tous les groupes d'élus votent en sa faveur.
Cependant un doute persiste sur l'intention des Verts sur ce dossier. Car si sur le fond, cela ne pose pas de problème de conscience aux écologistes favorables aux déplacements de masse plutôt qu'individuels, sur la forme ils souhaitent que toutes les lignes aujourd'hui assurées par les différentes collectivités soient toutes et en même temps prises en compte par la SPL (c'est ce qui a valu au conseiller régional Europe Ecologie les Verts, Jean-Charles Kohlhaas de s'abstenir sur ce dossier en commission service public). Or en ce qui concerne la Drôme et l'Ardèche seules trois lignes seront intégrées pour l'instant Annonay-Péage-de-Roussillon-Lyon ; Montélimar-Nyons et Le Pouzin-Pierrelatte. D'autres le seront progressivement mais par la suite. Alors quid du projet du SPL demain en assemblée plénière ? Si les Verts votaient contre et que l'opposition (UDC et apparentés et FN et apparentés) les suivaient alors le projet serait retoqué faute de majorité. Cela paraît peu probable, car comment, assumé une telle décision ensuite par les écologistes ? Même s'ils n'en sont pas à une première contradiction. Dans les couloirs, les élus en charge du rapport sondent les différents courants. François Jacquart ne semblait pas inquiet sur le vote de l'UDC et apparentés, qu'il ne sentait pas arrêté sur une position dogmatique. Mais dans la Drôme, si les élus de l'opposition ont voté favorablement pour la SPL, en Ardèche le groupe d'opposition a quant à lui voté contre, en arguant qu'il mettait en péril les sociétés de transports du département. En effet pour les Drômois si ça ne change rien puisque de fait, c'était déjà les autocars de VRD qui assuraient le service, dans l'Ardèche, des contrats sont passés avec les autocaristes locaux.Si demain le projet est adopté, la SPL de transport porterait le nom de Sud Rhône Alpes Déplacement Drôme Ardèche, son directeur serait François Pedron, actuel directeur de la régie Voyage Drôme et s'installerait dans les locaux de cette régie.
lundi 26 mars 2012
Election cantonale partielle : sans appel pour Marc Champel
Les élections partielles sont rarement favorables à ceux qui les réclament. La preuve en a encore été faite ce dimanche. Le résultat des urnes a même conforté le candidat sortant, Jérôme Gros (élu divers gauche de la montagne ardéchoise). Si en mars 2011, les habitants du canton n'avaient pas su trancher clairement, en accordant 329 voix à Marc Champel (UMP), maire de Saint-Etienne-de-Lugdarès et conseiller général par deux fois déjà de 1980 à 1998 et de 2004 à 2011 et 331 voix à Jérôme Gros, trublion du plateau, conseiller général de 1998 à 2004 (DVD) mais alors dans l'opposition sous l'ère Michel Teston, avant de trouver un terrain d'entente avec Pascal Terrasse et de se retrouver vice-président dans sa majorité. Cette fois-ci il n'en a pas été de même. Dimanche 25 mars, sur 867 inscrits, 733 personnes sont allées voter et 698 se sont exprimées à 58,88 % (411 voix) pour Jérôme Gros et à 41,12% (287 voix) pour Marc Champel. On est loin des trois voix d'écart de la dernière fois qui avait valu un recours devant le tribunal administratif de Lyon et confiscation du vote pour Jérôme Gros jusqu'au verdict d'hier, qu'on peut qualifier de sans appel.
Même s'il a continué à siéger au Conseil général de l'Ardèche pendant tout ce temps, le voilà confirmé dans son rôle d'élu. Aujourd'hui, il fait partie de ces élus de la majorité qui n'ont aucune délégation, mais qui permettent au président Terrasse de marquer sa différence avec l'opposition, sur 33 conseillers généraux, la majorité en compte 21 et 11 pour l'opposition. Pour l'anecdote, sur le site du Conseil général il ne fait même pas partie de l'organigramme, l'élu appréciera (cf : http://www.ardeche.fr/Le_territoire__l_institution/L_institution/conseil-general/elus).
En 2011, au premier tour, cinq candidats s'étaient déclarés outre Marc Champel et Jérôme Gros, il y avait la présence également d'une candidate FN, Michelle Thiriet ; d'un représentant des écologistes Pierre Courouble et d'une candidate communiste Michèle Lesage. Le canton de Saint-Etienne-de-Lugdarès c'est 1109 habitants recensés en 2008 répartis sur huit communes (Borne, Cellier-du-Luc, Laval d'Aurelle, Laveyrune, Le Plagnal, Saint-Alban-en-Montagne, Saint-Etienne-de-Lugdarès, Saint-Laurent-les-Bains).
Voici les élus tels que présentés sur le site du Conseil général de l'Ardèche. |
jeudi 22 mars 2012
Pascal Terrasse craindrait-il un discours de gauche ?
Initialement prévue à La Voulte le 2 avril prochain, la réunion publique voulue par les élus de gauche, de toute la gauche, sur le thème de la désindustrialisation, s'est vue une fin de non recevoir, selon François Jacquart par Pascal Terrasse. Au motif que la gauche pouvait débattre mais pas sur son territoire de campagne, La Voulte appartenant à la première circonscription, circo qu'il briguera pour la quatrième fois en juin prochain. Il a gentiment proposé qu'elle se déroule dans une autre circonscription, la deuxième, celle de son homologue néanmoins ami, le député Olivier Dussopt. La réunion se tiendra donc mercredi 28 mars à Tournon-sur-Rhône, probablement à la salle Georges Brassens à 20h30, en présence de Marie-Christine Vergiat, députée européenne et de François Jacquart, secrétaire départemental du PCF en Ardèche, conseiller régional et surtout candidat aux législatives sur la même circonscription que le député sortant, Pascal Terrasse.
La gauche serait-elle comme le rire, on peut en parler mais pas avec tout le monde ?
Initialement prévue à La Voulte le 2 avril prochain, la réunion publique voulue par les élus de gauche, de toute la gauche, sur le thème de la désindustrialisation, s'est vue une fin de non recevoir, selon François Jacquart par Pascal Terrasse. Au motif que la gauche pouvait débattre mais pas sur son territoire de campagne, La Voulte appartenant à la première circonscription, circo qu'il briguera pour la quatrième fois en juin prochain. Il a gentiment proposé qu'elle se déroule dans une autre circonscription, la deuxième, celle de son homologue néanmoins ami, le député Olivier Dussopt. La réunion se tiendra donc mercredi 28 mars à Tournon-sur-Rhône, probablement à la salle Georges Brassens à 20h30, en présence de Marie-Christine Vergiat, députée européenne et de François Jacquart, secrétaire départemental du PCF en Ardèche, conseiller régional et surtout candidat aux législatives sur la même circonscription que le député sortant, Pascal Terrasse.
La gauche serait-elle comme le rire, on peut en parler mais pas avec tout le monde ?
lundi 19 mars 2012
Le succès de Mélenchon peut-il changer la donne ?
Les sondages doivent rendre fous plus d'un élu en ce moment. Surtout ceux qui vont devoir négocier après la présidentielle en fonction des alliances de second tour. Jusqu'à présent le PS avait dû
composer avec les écolos d'EELV. Notamment on se souvient des tractations au moment du projet de fermeture des centrales nucléaires entre la patronne des verts, Cécile Duflot et la patronne du PS, Martine Aubry. Une quinzaine de circonscriptions auraient ainsi été promises et gardées aux défenseurs de la nature. Oui mais voilà, les temps changent, l'heure n'est pas à la préservation de terres sauvages mais bien à la défense du porte monnaie et du pouvoir d'achat. Du coup, du vert, les intentions de vote en marge du PS sont passées au rouge. Avec ses 10% d'intention de vote, Jean-Luc Mélenchon se sent pousser des ailes dans le dos et le PS va certainement devoir se montrer conciliant au deuxième tour pour espérer obtenir l'appel au report de voix. Et tous les communistes de se mettre à rêver de jours meilleurs au lendemain de la présidentielle. L'heure pour Fançois Jacquart, patron du PCF 07, candidat aux législatives sur la 1re circonscription de l'Ardèche face à Pascal Terrasse (PS) de s'imposer et d'imposer ses conditions. Lui qui a dû souvent avaler des couleuvres lors des différentes élections et notamment les dernières, lors des cantonales sur Antraigues, ou son "ami" le président du Conseil général avait incité plusieurs candidatures à gauche pour lui barrer la route. L'heure de la vengeance aurait-elle sonné comme pour Mélenchon face à Hollande ? Les semaines à venir s'annoncent intéressantes à suivre. Notamment à la région Rhône-Alpes, où va se négocier le futur SPL, syndicat de transport Drôme Ardèche porté par le candidat rouge ardéchois.
120000 personnes selon les organisateurs se sont réunies à la Bastille à l'appel du candidat JL Mélenchon (crédit photo : FDG 26). |
composer avec les écolos d'EELV. Notamment on se souvient des tractations au moment du projet de fermeture des centrales nucléaires entre la patronne des verts, Cécile Duflot et la patronne du PS, Martine Aubry. Une quinzaine de circonscriptions auraient ainsi été promises et gardées aux défenseurs de la nature. Oui mais voilà, les temps changent, l'heure n'est pas à la préservation de terres sauvages mais bien à la défense du porte monnaie et du pouvoir d'achat. Du coup, du vert, les intentions de vote en marge du PS sont passées au rouge. Avec ses 10% d'intention de vote, Jean-Luc Mélenchon se sent pousser des ailes dans le dos et le PS va certainement devoir se montrer conciliant au deuxième tour pour espérer obtenir l'appel au report de voix. Et tous les communistes de se mettre à rêver de jours meilleurs au lendemain de la présidentielle. L'heure pour Fançois Jacquart, patron du PCF 07, candidat aux législatives sur la 1re circonscription de l'Ardèche face à Pascal Terrasse (PS) de s'imposer et d'imposer ses conditions. Lui qui a dû souvent avaler des couleuvres lors des différentes élections et notamment les dernières, lors des cantonales sur Antraigues, ou son "ami" le président du Conseil général avait incité plusieurs candidatures à gauche pour lui barrer la route. L'heure de la vengeance aurait-elle sonné comme pour Mélenchon face à Hollande ? Les semaines à venir s'annoncent intéressantes à suivre. Notamment à la région Rhône-Alpes, où va se négocier le futur SPL, syndicat de transport Drôme Ardèche porté par le candidat rouge ardéchois.
dimanche 18 mars 2012
Une circonscription très convoitée
La circonscription du très médiatique député de la Drôme, Hervé Mariton attire toutes les convoitises. La jeune conseillère régionale, du Front de gauche, Corinne Morel Darleux sillonne depuis quelques semaines, cette circo très étendue, et dans le sillon de son candidat à la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, compte bien surfer sur les 10% dont il est crédité. Au PS, c'est le déjà, très actif, Hervé Rasclard qui relève le défi. Premier vice-président du Conseil général de la Drôme, président d'ADN (Ardèche Drôme numérique), vice-président du SDED (Syndicat des énergies de la Drôme), conseiller municipal de Bourg-de-Péage... il brigue cette fois-ci la députation. Quinqua super actif, il compte bien mettre toutes les chances de son côté pour battre son adversaire trublion de l'UMP, maire de Crest. Et c'est d'ailleurs là qu'il vient d'inaugurer sa permanence de candidat. Il s'est aussi adjoint pour suppléant, le maire de Saint-Paul-Trois-Châteaux, J.M. Catelinois. Un choix stratégique, cette commune étant l'une des plus grandes villes de la circonscription. La campagne est lancée...
La circonscription du très médiatique député de la Drôme, Hervé Mariton attire toutes les convoitises. La jeune conseillère régionale, du Front de gauche, Corinne Morel Darleux sillonne depuis quelques semaines, cette circo très étendue, et dans le sillon de son candidat à la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, compte bien surfer sur les 10% dont il est crédité. Au PS, c'est le déjà, très actif, Hervé Rasclard qui relève le défi. Premier vice-président du Conseil général de la Drôme, président d'ADN (Ardèche Drôme numérique), vice-président du SDED (Syndicat des énergies de la Drôme), conseiller municipal de Bourg-de-Péage... il brigue cette fois-ci la députation. Quinqua super actif, il compte bien mettre toutes les chances de son côté pour battre son adversaire trublion de l'UMP, maire de Crest. Et c'est d'ailleurs là qu'il vient d'inaugurer sa permanence de candidat. Il s'est aussi adjoint pour suppléant, le maire de Saint-Paul-Trois-Châteaux, J.M. Catelinois. Un choix stratégique, cette commune étant l'une des plus grandes villes de la circonscription. La campagne est lancée...
samedi 17 mars 2012
Les Drômardéchois au rendez-vous
Les organisateurs du meeting de Nicolas Sarkozy à Lyon aujourd'hui avaient l'air content d'avoir réussi à mobiliser autant de monde en si peu de temps. Ils n'ont eu que quatre jours pour tout organiser. Et c'est plus de 10 000 personnes qui ont répondu à l'appel selon le député maire de Caluire et Cuire, Philippe Cochet, président de l'UMP dans le Rhône et transformé en chauffeur de salle avant l'arrivée du président candidat. Au premier rang, un grand nombre d'élus locaux et même des régions voisines, Auvergne, Franche Comté. Jean-François Copé, Bruno Le Maire, assurent les relations publiques. Parmi les élus, un grand nombre de Savoyards, Hervé Gaymard, Michel Dantin, Michel Bouvard, Jean-Claude Carle, Bernard Accoyer... mais aussi des Lyonnais : Nora Berra, Dominique Perben, Patrice Verchère ; d'autres venus de l'Ain : Stéphanie Pernod Beaudon, Damien Abad ; de Drôme Ardèche, Mathieu Darnaud, Patrick Labaune, Gilbert Bouchet et avec chaque élu, des dizaines de militants ont fait le déplacement. Ainsi on comptait 500 militants drômardéchois dans la grande salle d'Eurexpo venus en cars et en voitures. Beaucoup de jeunes étudiants et de jeunes actifs donnent le ton. Ils scandent des slogans bon enfant "Hollande en Corrèze, Sarkozy à l'Elysée". Les drapeaux "bleu blanc rouge" devenus marques de fabrique de ces meetings, flottent dans les airs, balancés par les jeunes Pop. Tout le monde affiche une bonne humeur d'être là ensemble. Et puis soudain, une agitation, le service d'ordre ressert les rangs. On voit arriver une Nathalie Kosciusko Morizet, d'un pas décisif, tout sourire. Et puis là, c'est la cohue des photographes, et d'un coup Nicolas Sarkozy fait son apparition. Il grimpe les quelques marches qui le séparent du pupitre et attaque d'entrée. Pendant plus d'une heure, il va livrer une charge contre celui qu'il ne cite jamais, son concurrent direct dans les sondages, François Hollande. Tout y passe, l'augmentation ou pas des fonctionnaires, l'augmentation des impôts ou pas pour les plus riches, la remise en cause ou pas des traités européens... Il pousse la caricature jusqu'à se moquer ouvertement de la dernière sortie du candidat socialiste sur le retrait du mot race dans la constitution. "S'il suffisait d'effacer les mots pour faire disparaître les problèmes, alors supprimons les mots, pauvreté, chômage..." ironise-t-il. Et de répliquer "Moi je veux faire la guerre à l'illétrisme, au chômage, à la pauvreté, à la délinquance...".
En un peu plus d'une heure il démonte les idées de son contradicteur. Pas tellement de place à l'annonce de son propre programme pour la nouvelle période électorale qui s'ouvre. Qu'importe la foule de militants boit du petit lait. Et bien qu'il s'en défende, "je ne parle pas à des électeurs de droite, de gauche ou du centre. Je parle aux 65 millions de Français", il n'empêche que son public du jour est tout acquis à ce qu'il dit. A peine terminé son discours, qu'il repart comme il est venu, au pas de charge. Les jours sont comptés avant le grand rendez-vous voulu par Charles de Gaulle avec le peuple français. Il le sait, son destin en dépend. Et comme l'avenir n'est interdit à personne...
Jean-François Copé et Bruno Le Maire assurent le service des relations publiques. |
Nicolas Sarkozy termine son meeting le sourire aux lèvres. |
Les organisateurs du meeting de Nicolas Sarkozy à Lyon aujourd'hui avaient l'air content d'avoir réussi à mobiliser autant de monde en si peu de temps. Ils n'ont eu que quatre jours pour tout organiser. Et c'est plus de 10 000 personnes qui ont répondu à l'appel selon le député maire de Caluire et Cuire, Philippe Cochet, président de l'UMP dans le Rhône et transformé en chauffeur de salle avant l'arrivée du président candidat. Au premier rang, un grand nombre d'élus locaux et même des régions voisines, Auvergne, Franche Comté. Jean-François Copé, Bruno Le Maire, assurent les relations publiques. Parmi les élus, un grand nombre de Savoyards, Hervé Gaymard, Michel Dantin, Michel Bouvard, Jean-Claude Carle, Bernard Accoyer... mais aussi des Lyonnais : Nora Berra, Dominique Perben, Patrice Verchère ; d'autres venus de l'Ain : Stéphanie Pernod Beaudon, Damien Abad ; de Drôme Ardèche, Mathieu Darnaud, Patrick Labaune, Gilbert Bouchet et avec chaque élu, des dizaines de militants ont fait le déplacement. Ainsi on comptait 500 militants drômardéchois dans la grande salle d'Eurexpo venus en cars et en voitures. Beaucoup de jeunes étudiants et de jeunes actifs donnent le ton. Ils scandent des slogans bon enfant "Hollande en Corrèze, Sarkozy à l'Elysée". Les drapeaux "bleu blanc rouge" devenus marques de fabrique de ces meetings, flottent dans les airs, balancés par les jeunes Pop. Tout le monde affiche une bonne humeur d'être là ensemble. Et puis soudain, une agitation, le service d'ordre ressert les rangs. On voit arriver une Nathalie Kosciusko Morizet, d'un pas décisif, tout sourire. Et puis là, c'est la cohue des photographes, et d'un coup Nicolas Sarkozy fait son apparition. Il grimpe les quelques marches qui le séparent du pupitre et attaque d'entrée. Pendant plus d'une heure, il va livrer une charge contre celui qu'il ne cite jamais, son concurrent direct dans les sondages, François Hollande. Tout y passe, l'augmentation ou pas des fonctionnaires, l'augmentation des impôts ou pas pour les plus riches, la remise en cause ou pas des traités européens... Il pousse la caricature jusqu'à se moquer ouvertement de la dernière sortie du candidat socialiste sur le retrait du mot race dans la constitution. "S'il suffisait d'effacer les mots pour faire disparaître les problèmes, alors supprimons les mots, pauvreté, chômage..." ironise-t-il. Et de répliquer "Moi je veux faire la guerre à l'illétrisme, au chômage, à la pauvreté, à la délinquance...".
Les jeunes ont la part belle dans ces grands rassemblements politiques. |
NKM d'un pas décidé arrive juste avant le président candidat. |
Les photographes jouent des coudes à l'arrivée de Nicolas Sarkozy. |
Plus de 10000 personnes annoncées lors de cette réunion publique à Lyon ce samedi 17 mars. |
mardi 13 mars 2012
Croisement de courbes et passage à l'hôpital
A l'heure où les courbes des sondages s'inversent pour les candidats à la présidentielle (selon un sondage Ifop/Europe1/ParisMatch paru ce jour), Nicolas Sarkozy devançant d'un point et demi François Hollande dans les intentions de vote au premier tour (28,5 contre 27), Valence accueillait ce midi, au parc Jouvet, le prétendant du PS à l'Elysée. Est-ce que le kiosque Pénet, connu pour sa symbolique romantique, aura redonné du baume au coeur pour autant au candidat de la rose ? François Hollande accompagné de quelques élus socialistes drômois, était attendu un peu plus tard, à l'hôpital de Romans pour une visite de l'établissement. A moins que ce soit pour soigner une fébrilité naissante ?
Le kiosque Pénet du Champ de Mars à Valence n'abritait pas que des amoureux aujourd'hui. |
mercredi 7 mars 2012
En campagne
François Baroin, ministre de l'Economie, des Finances et de l'Industrie, vient d'annoncer qu'il serait demain dans la Drôme à Mours-Saint-Eusèbe pour animer un meeting de soutien à Nicolas Sarkozy (et peut-être aussi à Marie-Hélène Thoraval, députée sortante face à une élus PS qui a la cote dans cette circonscription, Nathalie Nieson, maire de Bourg-de-Péage et conseillère régionale).
Quant à François Hollande, il est annoncé à Valence, au champ de mars, à 12h, mardi 13 mars, pour un meeting au grand air. La capitale drômoise ne lui est pas inconnue, puisqu'il vient souvent à la demande de son ami, Didier Guillaume, président du Conseil général et sénateur.
De quoi satisfaire les militants des deux partis.
François Baroin, ministre de l'Economie, des Finances et de l'Industrie, vient d'annoncer qu'il serait demain dans la Drôme à Mours-Saint-Eusèbe pour animer un meeting de soutien à Nicolas Sarkozy (et peut-être aussi à Marie-Hélène Thoraval, députée sortante face à une élus PS qui a la cote dans cette circonscription, Nathalie Nieson, maire de Bourg-de-Péage et conseillère régionale).
Quant à François Hollande, il est annoncé à Valence, au champ de mars, à 12h, mardi 13 mars, pour un meeting au grand air. La capitale drômoise ne lui est pas inconnue, puisqu'il vient souvent à la demande de son ami, Didier Guillaume, président du Conseil général et sénateur.
De quoi satisfaire les militants des deux partis.
samedi 3 mars 2012
Impôts : goaaaaaaaaaal !
Le candidat socialiste à la présidentielle, François Hollande, vient de proposer de taxer les revenus de plus d'un million d'euros par an, à 75%. Ce qui n'est pas du goût du tout des footballeurs français qui viennent de le faire savoir par le biais d'un des leurs, joueur au PSG. Et tous les dirigeants du ballon rond de s'inquiéter pour savoir s'ils arriveront encore à faire venir les plus grands joueurs dans leur club.
Le nombre de foyers concernés par cette tranche d'impôts serait de 15 000 et représenterait environ une manne entre 150 et 200 M€. Le monde du foot, quant à lui estime à un millier son nombre de joueurs professionnels en France. En 2011, ils ont verser au pot 265 millions d'euros.
On ne sait pas ce que les 14000 autres foyers ont versé pour la même période.
Mais s'ils partent tous, ce n'est plus rien du tout qui rentrera dans les caisses de l'Etat !
Un millier de footballeurs ont le statut de joueurs professionnels en France, ils ont contribué à hauteur de 265 M€ d'impôt en 2011. |
Le nombre de foyers concernés par cette tranche d'impôts serait de 15 000 et représenterait environ une manne entre 150 et 200 M€. Le monde du foot, quant à lui estime à un millier son nombre de joueurs professionnels en France. En 2011, ils ont verser au pot 265 millions d'euros.
On ne sait pas ce que les 14000 autres foyers ont versé pour la même période.
Mais s'ils partent tous, ce n'est plus rien du tout qui rentrera dans les caisses de l'Etat !
jeudi 1 mars 2012
Le procureur de Privas sur le départ ?
Rumeur de palais ou nomination en cours, sur le compte twitter d'un juge @jugedadouche il est dit qu'un "prochain changement" devrait intervenir au tribunal de grande instance de Privas au niveau du procureur. Christophe Raffin avait déjà été annoncé comme partant, l'an dernier, pour Aix-en-Provence. Cette hypothétique nomination, n'avait pas été suivie des faits.
Christophe Raffin, procureur de Privas, en instance de départ ? |
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