samedi 17 mars 2012

Les Drômardéchois au rendez-vous
Jean-François Copé et Bruno Le Maire assurent  le service
des relations publiques. 
Nicolas Sarkozy termine
son meeting le sourire
aux lèvres.
                             









Les organisateurs du meeting de Nicolas Sarkozy à Lyon aujourd'hui avaient l'air content d'avoir réussi à mobiliser autant de monde en si peu de temps. Ils n'ont eu que quatre jours pour tout organiser. Et c'est plus de 10 000 personnes qui ont répondu à l'appel selon le député maire de Caluire et Cuire, Philippe Cochet, président de l'UMP dans le Rhône et transformé en chauffeur de salle avant l'arrivée du président candidat. Au premier rang, un grand nombre d'élus locaux et même des régions voisines, Auvergne, Franche Comté. Jean-François Copé, Bruno Le Maire, assurent les relations publiques. Parmi les élus, un grand nombre de Savoyards, Hervé Gaymard, Michel Dantin, Michel Bouvard, Jean-Claude Carle, Bernard Accoyer... mais aussi des Lyonnais : Nora Berra, Dominique Perben, Patrice Verchère ; d'autres venus de l'Ain : Stéphanie Pernod Beaudon, Damien Abad ; de Drôme Ardèche, Mathieu Darnaud, Patrick Labaune, Gilbert Bouchet et avec chaque élu, des dizaines de militants ont fait le déplacement. Ainsi on comptait 500 militants drômardéchois dans la grande salle d'Eurexpo venus en cars et en voitures. Beaucoup de jeunes étudiants et de jeunes actifs donnent le ton. Ils scandent des slogans bon enfant "Hollande en Corrèze, Sarkozy à l'Elysée". Les drapeaux "bleu blanc rouge" devenus marques de fabrique de ces meetings, flottent dans les airs, balancés par les jeunes Pop. Tout le monde affiche une bonne humeur d'être là ensemble. Et puis soudain, une agitation, le service d'ordre ressert les rangs. On voit arriver une Nathalie Kosciusko Morizet, d'un pas décisif, tout sourire. Et puis là, c'est la cohue des photographes, et d'un coup Nicolas Sarkozy fait son apparition. Il grimpe les quelques marches qui le séparent du pupitre et attaque d'entrée. Pendant plus d'une heure, il va livrer une charge contre celui qu'il ne cite jamais, son concurrent direct dans les sondages, François Hollande. Tout y passe, l'augmentation ou pas des fonctionnaires, l'augmentation des impôts ou pas pour les plus riches, la remise en cause ou pas des traités européens... Il pousse la caricature jusqu'à se moquer ouvertement de la dernière sortie du candidat socialiste sur le retrait du mot race dans la constitution. "S'il suffisait d'effacer les mots pour faire disparaître les problèmes, alors supprimons les mots, pauvreté, chômage..." ironise-t-il. Et de répliquer "Moi je veux faire la guerre à l'illétrisme, au chômage, à la pauvreté, à la délinquance...".
Les jeunes ont la part belle dans ces
grands rassemblements politiques. 
En un peu plus d'une heure il démonte les idées de son contradicteur. Pas tellement de place à l'annonce de son propre programme pour la nouvelle période électorale qui s'ouvre. Qu'importe la foule de militants boit du petit lait. Et bien qu'il s'en défende, "je ne parle pas à des électeurs de droite, de gauche ou du centre. Je parle aux 65 millions de Français", il n'empêche que son public du jour est tout acquis à ce qu'il dit. A peine terminé son discours, qu'il repart comme il est venu, au pas de charge. Les jours sont comptés avant le grand rendez-vous voulu par Charles de Gaulle avec le peuple français. Il le sait, son destin en dépend. Et comme l'avenir n'est interdit à personne...
NKM d'un pas décidé arrive juste avant
le président candidat.
Les photographes jouent des coudes à l'arrivée
 de Nicolas Sarkozy. 
Plus de 10000 personnes annoncées lors de cette
réunion publique à Lyon ce samedi 17 mars.

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