mercredi 25 avril 2012

Laurent Wauquiez : "L'élection est loin d'être jouée 
ou d'être perdue"
Laurent Wauquiez,
 déterminé à faire réélire le
candidat président et à impulser la campagne de
ses deux amis, Jean-ClaudeFlory et Mathieu Darnaud. 
Le ministre de l'Enseignement supérieur était lundi soir dans le nord Ardèche pour un meeting d'entre deux tours, aux côtés des deux candidats UMP aux législatives en juin prochain dans le département, Jean-Claude Flory (3e) et Mathieu Darnaud (2e). "Une visite entre amis et voisins", devait préciser Laurent Wauquiez, par ailleurs maire du Puy-en-Velay et dont une partie de ses origines familiales est basée aux confins du Haut-Vivarais et de la Haute-Loire. D'ailleurs sa mère et maire du Chambon-sur-Lignon, Eliane Wauquiez-Motte était présente au meeting de son fils. Dans le public de nombreux militants évidemment, et au premier rang de nombreux élus locaux ainsi que les responsables des Jeunes pop, pas loin de 400 personnes au total dans la halle aux Muletiers de Davézieux. Une salle réceptive aux nombreux arguments du ministre qui en appelait à mobiliser les électeurs et faire voter majoritairement Nicolas Sarkozy au second tour. Même si, il reconnait bien volontiers qu'il ne "faut pas cacher la poussière sous le tapis" en n'ayant pas fait le plein de voix comme il l'espérait le 22 avril dernier. Mais pour autant "l'élection est loin d'être jouée ou d'être perdue. Il faut continuer la campagne et la faire en assumant nos convictions. On continuera à défendre nos valeurs, on ne lâchera rien". Et de dénoncer le candidat François Hollande qui "refuse les 3 débats parce qu'il a un plan caché. Il ne dit pas comment il va trouver l'argent public pour financer son paquet de mesures". "Il veut tout remettre en cause, le quotient familial, les heures supplémentaires, la fin de la CSG réduite pour les retraité, le vote des étrangers, le mariage homosexuel..." "Et si dans notre bilan tout n'est pas parfait, notre travail sur ce second tour c'est de dire aux électeurs qu'il faut réfléchir à ce que l'on veut. Plus d'impôt, plus d'immigration, des frontières passoires ? C'est aux Français de choisir mais de choisir dans la lumière. Les mesures que veut prendre le PS sont catastrophiques, c'est le retour à un tout assistanat".
La salle voûtée de Davézieux était pleine pour venir écouter
Laurent Wauquiez, au lendemain du premier tour de
l'élection présidentielle. 
Sur le vote FN, il précise qu'il "ne s'agit pas d'un  vote de haine ou d'intolérance mais plutôt d'un vote de colère. L'agriculteur qui en a marre des contraintes européennes, le salarié qui laisse une partie de son salaire dans le plein de sa voiture pour aller travailler à 30 km de la maison. Ce sont juste des électeurs qui ne se sentent plus représentés, qui craignent de perdre leur train de vie, qu'ils veulent un retour au bon sens". Laurent Wauquiez, après une heure de plaidoyer pour le candidat UMP, finit son argumentaire par un "on peut, on doit, on va gagner". Standing ovation dans la salle avant d'entamer la traditionnelle et symbolique Marseillaise". Objectif atteint : les militants sont remontés à bloc.

En marge du meeting, Laurent Wauquiez a répondu à quelques questions de journalistes, aux côtés des deux candidats aux législatives, Jean-Claude Flory et Mathieu Darnaud. Ces deux derniers qui n'ont pas manqué de rappeler ce qu'avait fait le jeune ministre lors de ces différentes délégations. Quand il était à l'Emploi, il a permis au nord Ardèche de bénéficier de mesures très concrètes en faveur des salariés (reclassement, formation...). Quand il était aux Affaires européennes, le sud du département a pu bénéficier d'aides en faveur du tourisme notamment. A l'Enseignement supérieur, il a fait en sorte que les  étudiants obtiennent un dixième mois de bourse. Des actions concrètes de l'Etat, rappelle Laurent Wauquiez qui en profite pour tâcler le député maire d'Annonay PS, Olivier Dussopt, candidat à sa propre succession, dont il dit "qu'à l'Assemblée nationale il passe son temps à critiquer ce que fait l'Etat, et quand il est sur son territoire, il dit que c'est grâce à lui. Je n'aime pas ces gens-là". Et quand on lui demande, si l'élection présidentielle aura un impact sur les législatives quelques semaines seulement après, il dit que ce qui compte, "sur les territoires comme les nôtres ce sont les élus de terrain, on privilégie les gens de contact". A bon entendeur...

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