jeudi 24 mai 2012

A vouloir trop plaire... on finit par se déplaire ?
La mort de Marie-Jeanne a été un traumatisme pour toute la commune de Tournon-sur-Rhône et bien au-delà au niveau national. Le meurtre abominable de cette jeune fille, à qui on a ôté tout avenir, est juste inscrit de manière indélébile dans notre mémoire collective. Mais faut-il pour autant l'utiliser à ce qui pourrait s'apparenter, à de la récupération politique, sinon pourquoi en parler à l'AFP, l'Agence qui relaie l'information à toute la presse ? C'est la question qui peut se poser à la lecture aujourd'hui dans le Dauphiné Libéré, le Figaro (site Internet) ou encore sur les ondes des radios locales... de la demande légitime d'un père à un député pour qu'il intervienne auprès du ministre de la Justice pour que l'enquête aboutisse. Mais à quoi cela sert de rendre cette demande publique ? Il aurait été tout à l'honneur de cet élu de la République d'user de son entregent mais en toute discrétion pour faire parvenir la requête d'un père et derrière lui, de toute une famille dont leur vie est brisée à jamais. On ne peut s'empêcher, quand l'élu en question est candidat sortant à l'élection législative, de s'interroger sur ses réelles intentions en communiquant sur ce genre d'action ? Cela jette forcément le doute sur l'intention ? La pudeur ne devrait-elle pas prévaloir dans ce genre de circonstance ? Et quel est l'intérêt de la presse à relayer ce genre d'information par le détail ? La raison politique a ses raisons que la raison ignore...

2 commentaires:

  1. Le père de Marie Jeanne Meyer a interpellé tout les candidats présents à la fin du débat à Tournon (mardi soir). Et cela devant la presse ! Cette demande n'a donc pas eu besoin d’être rendue publique par un candidat ou un député puisque la presse était déjà au courant.

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  2. Monsieur ou Madame anonyme,
    Cette affirmation est fausse et le père de Marie Jeanne s'est entretenu individuellement et en marge du débat avec les candidats présents ce que Monsieur Dussopt pourra lui-même vous confirmer. La presse a été témoin de cet entretien et c'est un des médias qui a relayé l'info au niveau national (AFP). Ceci étant dit, c'est bien Olivier Dussopt qui a accepté de commenter cette discussion avec le père de la jeune défunte, certes en répondant aux questions des journalistes, mais en toute connaissance de cause.
    Reste que cette surmédiatisation survendue en une aujourd'hui n'avait rien à voir avec le débat et pose question sur la finalité de ce choix. Vendre des journaux sans doute...
    Cordialement
    Marianne

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