Bruno Gollnisch souhaite un état des lieux de la sécurité publique en Rhône-Alpes. |
En session plénière pendant deux jours, l'assemblée régionale de Rhône-Alpes s'ouvrait ce matin sur l'affaire d'Échirolles après que le président du groupe FN, Bruno Gollnisch interpelle le président de la Région Jean-Jack Queyranne (PS). "Il me semble que notre Région s'occupe suffisamment de questions accessoires qui sont hors de sa compétence pour s'intéresser à ce problème de fond qu'est la dégradation de l'insécurité. Le groupe d'élus Front National que je préside souhaite que le préfet de région, comme la loi le prévoit,vienne personnellement devant notre assemblée à l'occasion de ce point d'ordre du jour, que l'on saisisse cette occasion pour le prier de nous faire un rapport sur l'inquiétante dégradation de la sécurité, spécialement dans les agglomérations de Lyon, Saint-Etienne et Grenoble et qu'a l'issue de ce rapport un débat soit organisé sur les moyens de remédier à la situation actuelle". Fin de non recevoir pour le président socialiste qui a trouvé "le moment mal venu et indécent. En tant que conseiller régional, nous ne pouvons que partager la douleur des familles, pour cet acte de barbarie, un acte violemment anti-social, pire q'un acte anti-républicain, toute société organisée ne pouvant reposer sur ce genre d'acte barbare. Il faut se garder de toute interprétation politicienne. La réponse qui a été faite à Echirolles par le président de la République et de son ministre de l'Intérieur a été une réponse de dignité et de responsabilité. Il n'y a donc aucun excuse à cet acte. Quand il y a barbarie, il n'y a plus de société. En de tels moments, il faut que les élus favorisent la cohésion de la Nation pour faire face à ce genre de comportement".
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