Jean-Claude Flory, le retour ?
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Jean-Claude Flory, le président de l'UMP Ardèche effectuerait-il son grand retour ? |
On ne l'avait plus entendu depuis sa défaite en juin dernier, aux législatives. Même s'il est apparu sur différentes manifestations de son parti comme le banquet républicain à Guilherand-Granges il y a quelques jours, le président de l'UMP Ardèche semble vouloir redonner de la voix avec ce communiqué sur les impôts. Dans lequel on peut lire son inquiétude "
pour l’emploi et le pouvoir d’achat. En
effet, pour réduire les déficits, le gouvernement fait le choix des
prélèvements : 20 milliards de plus dans le budget 2013, il s’agit d’un
matraquage fiscal sans précédent. Tout le monde va trinquer ; ce plan
massif de hausses d’impôts va d’abord frapper les familles, les retraités, les
épargnants, les classes moyennes. Il ne faut d’ailleurs pas s’étonner que la prévision de
croissance pour 2013 soit passée de 1,2% en juin 2012 à 0,3% ces derniers
jours, soit une division par 4 en trois mois… du jamais vu !". Des décisions dues selon lui évidemment à la nouvelle majorité gouvernementale : "Les
perspectives de croissance pour notre pays se sont en effet rapidement
détériorées suite aux mesures prises en quelques semaines par la gauche au
pouvoir. Pire, cet assommoir fiscal se conjugue avec une forte
diminution des financements de l’Etat pour nos zones rurales. Les lettres de
cadrages adressées cet été aux ministres sont à cet égard révélatrices. Parmi
les ministères les plus touchés par les baisses de crédits dans le budget 2013
de la Nation figurent l’agriculture (-7,3%) et l’égalité des territoires
(-5,3%). Pour des départements comme l’Ardèche, c’est une double peine
particulièrement injuste".
Des déclarations en guise de rentrée politique pour celui qui s'est fait discret ces derniers mois ? Pendant longtemps on le croyait proche de Jean-François Copé, c'est pourtant François Fillon qu'il a décidé de soutenir dans la campagne interne qui bat son plein pour connaître le prochain patron de la Droite. Il était d'ailleurs absent à Valence la semaine dernière lors de la venue du Secrétaire général de l'UMP. Est-ce un choix stratégique pour mieux rebondir en novembre si François Fillon devient le grand chef ? Il devrait pourtant savoir que les amitiés en politique n'existent pas.
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