mercredi 28 décembre 2011

La gauche truffe !
On nous prendrait pas pour
des truffes au PS ?
On connaissait la gauche caviar mais grâce à Hervé Saulignac, 1er vice-président PS du Conseil général de l'Ardèche et vice-président du conseil régional Rhône-Alpes nous connaîtrons désormais la "gauche truffe". En tout cas c'est lui qui en parle le mieux sur son Facebook. Voir la capture d'écran ci-contre.
La truffe comme chacun le sait est une denrée très abordable pour la bourse du commun des mortels. Son prix se situe entre 800 et 1200 euros le kilo.

jeudi 15 décembre 2011



2012 sera-t-elle l'année Rasclard ?
Hervé Rasclard, 1er vice-président
du Conseil général de la Drôme 
A cinquante ans, si on n’est pas élu député, a-t-on raté sa vie ? Hervé Rasclard aura cinquante ans, le jour du deuxième tour des élections législatives en juin prochain. Marié, deux enfants, engagé en politique depuis de nombreuses années, malgré son jeune âge, il a l’opportunité aujourd’hui de décrocher une nouvelle victoire électorale : celle de la députation dans la troisième circonscription, connue pour être détenue par l’UMP, maire de Crest, Hervé Mariton. Qu’à cela ne tienne, le rôle de challenger lui va bien. Dans l’aventure il part aux côtés du maire de Saint-Paul-Trois-Châteaux, Jean-Michel Catelinos. Avec pour argument de campagne, le bilan du Gouvernement, défendu par le député sortant issu de cette majorité parlementaire. « En terme d’inégalité sociale, de fermeture de services publics, nous voulons mettre ce gouvernement face à ses responsabilités« dit-il. Déterminé, Hervé Rasclard veut incarner, cette génération d’élu du changement, voulu par François Hollande. Sans vouloir « manquer de respect » à son adversaire, il souligne qu’Hervé Mariton va se présenter pour la 5e fois à cette élection. Et il pense pouvoir réussir sur une circonscription où sur les 18 cantons qui la composent 14 sont détenus par des élus de la majorité départementale. Même si la population est plus concentrée sur les villes que sont Chabeuil, Saint-Paul-Trois-Châteaux, Nyons, des villes qui votent à droite. Et si on le titille sur son expérience, il répond, « je gère un Département avec un budget de près de 700 M €, je suis sur des projets comme ADN, le pôle écotox, le parc régional des Baronnies provençales, j’ai suffisamment d’expérience pour pouvoir prétendre à la candidature ». Quant à la circonscription composée de 243 communes, il la connaît suffisamment pour l’avoir sillonnée notamment avec sa casquette de président d’ADN (Ardèche Drôme Numérique). 
2012 sera-t-elle l’année Rasclard ? C’est cette année-là aussi qu’il devrait savoir si les Baronnies provençales décrochent le sésame de parc national régional. 

mercredi 14 décembre 2011



Nicolas Daragon le roi du tacle 
Nicolas Daragon, conseiller municipal
d'opposition de la ville de Valence
Le chef de file d'opposition de Valence, conseiller général, Nicolas Daragon après avoir averti Patrick Labaune de ses intentions s'il ne respectait pas ses engagements (lire plus bas), s'en prend maintenant au maire Alain Maurice qui vient d’être désigné en interne par le PS pour les prochaines élections législatives. Non sans ironie il souligne que "son score peut questionner sur sa popularité dans son propre camp (66 %). Ce désamour se confirme largement auprès des Valentinois. Mais bien plus grave, les Valentinois auront sans doute remarqué qu’en se présentant aux législatives il annonce sa démission certaine de la mairie de Valence s’il est élu. En effet, le Parti Socialiste par la voix de Martine Aubry (qu’il soutient depuis le début) interdit le cumul de mandat de chef d’exécutif (maire par exemple) avec celui de parlementaire.  Ainsi, si d’aventure Alain Maurice était élu, il devrait démissionner avant septembre 2012 de la mairie de Valence. Cela mettrait notre ville dans une situation originale avec, comme pour le précédent mandat, un maire qui n'irait pas au bout de ses engagements pris avec les Valentinois lors des municipales".

mardi 13 décembre 2011

Sarkozy en Ardèche : info ou intox ?
Dans un article paru aujourd'hui dans les Echos, Nicolas Sarkozy est annoncé en Ardèche la semaine prochaine pour achever son tour des visites dans les départements de France. Bizarre, alors que le patron de l'UMP sera demain à Guilherand-Granges et qu'il est venu il y a à peine quinze jours dans la Drôme, à Tricastin pour son plan énergie. A l'UMP Ardèche, on n'a ni confirmé, ni infirmé.
François Jacquart candidat aux législatives 
Le conseiller régional, représentant du PCF en Ardèche, François Jacquart a annoncé sa candidature aux législatives dans la 1re circonscription. Celle de Pascal Terrasse. Une candidature qu'il qualifie de vraie gauche. A bon entendeur... C'est assez surprenant comme attaque frontale chez cet élu, plutôt habitué au consensus dicté (imposé ?) par le PS local. S'agirait-il plutôt de l'heure de la vengeance ? François Jacquart n'avait pas particulièrement apprécié la ribambelle de candidats socialistes aux cantonales sur Antraigues (dont la plupart poussée par Pascal Terrasse), l'empêchant ainsi de s'asseoir dans un fauteuil de conseiller général. Aujourd'hui, il affronte directement le député sortant. Reste à savoir ce qu'il fera de cette campagne ?

mercredi 7 décembre 2011


Jean-Fançois Copé,
secrétaire général de l'UMP

Jean-François Copé à Guilherand-Granges
Le patron de l’UMP sera à l’Agora de Guilherand-Granges mercredi 14 décembre à 19 h 30 pour une réunion publique en présence notamment des présidents locaux, Jean-Claude Flory pour l’Ardèche, Hervé Mariton pour la Drôme et de leurs secrétaires départementaux Mathieu Darnaud et Patrick Labaune par ailleurs maire de Guilherand-Granges, conseiller régional et secrétaire national de l’UMP pour l’un et député, conseiller régional pour l’autre. A noter la présence aussi de Nicolas Daragon, le conseiller général de la Drôme, chef de file de l'opposition valentinoise. Jean-François Copé pourrait bien mettre de l'ordre entre ce dernier et Patrick Labaune, puisqu'ils visent apparemment tous les deux la mairie. Les guerres internes ne sont jamais bonnes pour un résultat favorable dans les urnes... Arrivera-t-il à leur faire entendre raison ?

Mathieu Darnaud en quête d’un mandat parlementaire
Mathieu Darnaud aujourd'hui maire, conseiller régional
et secrétaire national UMP en charge
de la réindustrialisation des territoires
« L’idée c’est de défendre un territoire d’une part et de participer à l’action législative au niveau national d’autre part ». Le jeune maire de Guilherand-Granges, étiqueté UMP, conseiller régional n’en fait pas un secret d’État. Il sera candidat en 2012 aux législatives sur la deuxième circonscription de l’Ardèche. L’engagement il l’a découvert sur les bancs de la fac et depuis ça ne l’a plus quitté. Aujourd’hui ce qui anime ce Gaulliste social c’est « le goût de la chose publique, l’envie de servir l’intérêt général et de m’engager au sein d’un territoire. À Guilherand-Granges mais aussi en Ardèche avec le Conseil régional et plus particulièrement au nord du département sur la thématique de l’économie et de l’emploi ».
Son parcours il le commence avec sa candidature sur la liste municipale dès 2001 où il décroche une place d’adjoint aux affaires scolaires. En 2002, il est député suppléant, en 2008 il est élu maire, en 2010 conseiller régional sur la liste de Françoise Grossetête et dans le même temps son parti politique le nomme secrétaire départemental puis secrétaire national en charge de la réindustrialisation des territoires. Son cheval de bataille ne varie pas c’est l’emploi. Il s’est battu avec son association des élus pour le développement économique du nord Ardèche qu’il préside pour obtenir que ce territoire soit éligible au CTP, Contrat de transition professionnel. Ce qu’il réussit à faire et permet de sauver un bon nombre d’emplois qui ont été détruits suite à l’impact de la crise économique depuis 2008. C’est cette action concrète qu’il veut faire perdurer au niveau national « en permettant d’influer plus largement sur l’élaboration des lois et leur traduction dans la vie quotidienne de nos concitoyens ». Il souhaite aussi apporter « un regard nouveau sur la vie politique et ses pratiques. La respiration démocratique passe aussi par le renouvellement de ses parlementaires. Je crois que nous sommes porteurs de messages nouveaux tels que sur l’emploi des jeunes, les questions sociétales avec l’avenir de la famille, les questions environnementales. J’essaie en tant que maire de porter ces différentes problématiques avec l’adoption d’une charte du développement durable ou encore en apportant une information à la population en m’appuyant sur les nouvelles technologies. Mais aussi les questions sur les services à la personne, sur les modes de garde, les crèches… c’est aussi cette expérience-là que je souhaite valoriser au travers d’un mandat parlementaire. J’aspire à être porteur d’une éthique qu’il nous faut incarner à l’avenir pour que nos concitoyens retrouvent la confiance et l’engouement dans leurs élus ».
L'avenir n'est interdit à personne
Nicolas Daragon, 32 ans.
Nicolas Daragon est chef de file de l’opposition au conseil municipal de Valence depuis que Patrick Labaune, ancien maire et député lui a laissé sa place, suite à la défaite de la droite en 2008. Il se sent donc tout naturellement légitime pour partir à la conquête de sa ville, le moment venu, à savoir en 2014. Mais le député UMP, a l’air de ne plus l’entendre de cette manière, bien qu’il s’en défende, ce qui a pour titiller le jeune élu, alors il met en garde. « La règle fixée par Patrick Labaune au lendemain de son échec municipal c’est qu’il se consacre aux législatives et moi aux municipales. S’il prend l’engagement de respecter le principe qu’il a lui-même fixé je n’ai aucune raison de m’intéresser aux législatives. Dans tous les autres cas, je me sens libre et « l’avenir n’est interdit à personne » pour parodier Léon Gambetta ». Et de rappeler que Patrick Labaune a par deux fois, montré, « son désintérêt pour la ville en démissionnant en 2004 et en ne siégeant pas dans l’opposition en 2008 ». Ce qui apparemment n’est pas l’intention de Nicolas Daragon « c’est certain, mon intérêt c’est ma ville. Et je le prouve en travaillant sur tous les dossiers de Valence depuis 1995, j’étais alors adjoint au maire en charge des sports ». Nicolas Daragon est par ailleurs, conseiller général du canton de Valence 2. Un des rares élus de droite lors des dernières élections à avoir amélioré son score en passant de 56 % à 58 % du suffrage exprimé en sa faveur. C’est avec cette légitimité là qu’il souhaite se présenter face aux électeurs dans moins de trois ans. Et de conclure son interview en précisant « mais je n’ai aucune raison de ne pas croire en la parole de Patrick Labaune ». La droite aura-t-elle d’ici-là réussi à mettre d’accord les deux protagonistes ou risquera-t-elle de se voir déchirer deux candidats issus d’une même famille. Les résultats de Patrick Labaune aux prochaines législatives pourraient donner un premier élément de réponse.

mardi 6 décembre 2011

Nathalie Nieson candidate aux législatives 2012
Nathlie Nieson, 41 ans, maire de Bourg-de-Péage
et conseillère régionale
Ne vous fiez pas à l’apparence frêle de cette jeune quadra. Nathalie Nieson est une femme déterminée, un poids plume qui boxe aussi bien que les poids lourds de la politique sinon mieux. Tout en finesse. Son style dire les choses mais « avec ma sensibilité de femme ». Elle est arrivée dans le champ politique drômois sans faire de bruit, sur la pointe des pieds. Mais depuis son arrivée dans le pays natal de son mari, cette Lyonnaise de naissance a su se faire adopter par les Drômois au point de devenir maire de sa commune, Bourg-de-Péage en 2008. Sa vie ressemble à un long fleuve tranquille. La politique c’est un peu sa seconde nature, avec une maman active et engagée au sein du PS, élue conseillère municipale de Saint-Fons dans le Rhône, l’engagement elle connaît. Alors elle milite à son tour, quand elle est en âge de le faire. Et quand elle rejoint la terre de son mari, c’est tout naturellement qu’elle se fait connaître au PS local. Gérard Chaumontet, élu de Romans à l’époque, la remarque et lui propose de l’accompagner lors de sa campagne pour les cantonales en 1994. « C’est là que j’ai rencontré tous ceux qui comptaient en politique, Didier Guillaume, Bernard Piras…  ». Nathalie Nieson vit cette aventure, savoure la victoire de son élu et retourne à sa vie de femme. Entre-temps elle déménage de Romans à Bourg-de-Péage. Quand Didier Guillaume monte sa liste aux municipales face au maire sortant de Bourg, il pense à elle. C’était avant l’heure de la parité mais une femme, jeune, investie et dynamique ne pouvait que convenir au futur sénateur de la Drôme. Et quand, contre toute attente, Didier Guillaume devient maire de Bourg-de-Péage en 1995, Nathalie Nieson devient 2e adjointe en charge du budget. En 2001, renouvellement municipal, elle est élue cette fois-ci aux affaires sociales et à la solidarité. En 2004, elle est sur la liste de Jean Besson pour les régionales et se retrouve conseillère régionale. L’année, où le Département et la Région basculent à gauche. « En 2004, je suis la seule conseillère régionale PS du Nord Drôme, je me retrouve à siéger dans le comité de ligne, dans les lycées, je sors des murs de ma ville. Alors en 2008, quand il s’agit de désigner un candidat au municipal, mon nom vient normalement. Je suis désignée collectivement ». Pas plus impressionnée que ça par le pouvoir, ce qui l’inquiète davantage c’est la responsabilité de l’élu. « Quand on est maire on est au premier plan ». Mais elle avance sereinement. « Ce qui m’a changée c’est le changement de place quand je suis devenue maire après avoir été adjointe. La dynamique de l’équipe c’est toi qui la crées, la décision c’est toi qui la prends, c’est toi qui représentes le collectif. Le pouvoir implique des responsabilités et c’est les responsabilités qui m’intéressent plus que le pouvoir ». Elle aurait pu devenir vice-présidente en 2004 du Conseil régional à la demande de Jean-Jack Queyranne, mais elle ne se sentait pas prête pour ça. Mais aujourd’hui, il y a un nouveau mandat qui lui donne envie d’entrer en campagne c’est celui de député. « C’est l’envie de passer à une autre étape, en tant que maire, conseillère régionale on subit les décisions prises au national. J’aimerais agir, j’ai l’opportunité de passer le cap et de faire évoluer le quotidien des gens avec les pieds ancrés sur le territoire ». Elle a donc sollicité le suffrage des militants de sa circonscription, (la quatrième), le 1er décembre dernier, pour qu’ils la désignent candidate. Ce qu’ils ont fait. Une nouvelle aventure commence donc pour Nathalie Nieson. Elle entrera en campagne le moment venu. « Il faut faire les choses les unes après les autres ».

vendredi 2 décembre 2011

PS - les Verts : la guerre interne continue
Alain Maurice, maire de Valence et
président de Valence Agglo
Le maire de Valence, candidat aux législatives, Alain Maurice vient de faire savoir par le biais de communiqué sa consternation suite à la décision d'un élu vert à la Région Rhône Alpes d'organiser une "réserve" pour protéger le foncier agricole. 
« Je suis particulièrement choqué par les propos tenus par le conseiller régional Gérard Leras EE-LV. En effet, cet élu en charge de l’aménagement du territoire sur la Région Rhône-Alpes méprise complètement le territoire de Valence-Agglo en voulant nous imposer sans jamais m’avoir rencontré, ni aucun des vice-présidents de l’agglomération, une stratégie foncière et un établissement public foncier dont il vient faire une présentation lundi 12 décembre prochain à Rovaltain. En guise de méthode « rouleau compresseur », il ferait mieux de balayer devant sa porte. En outre cet élu ne s’est jamais intéressé au dossier structurant de notre territoire ayant un rayonnement régional. A ce jour nous n’avons aucun signe de sa part pour le soutien au projet multimodal, éco-responsable, autour du développement du Port de Commerce de Portes-Lès-Valence répondant pourtant à tous les enjeux environnementaux qu’il prétend défendre. Enfin, Gérard Leras méconnaît les dossiers valentinois et notamment celui du déplacement des jardins familiaux désormais accepté par les jardiniers qui participent activement avec nous à ce projet, et qui va nous permettre de réaliser un éco-quartier exemplaire à Valence, mettant en valeur nos canaux et notre environnement, dans notre objectif de non étalement urbain. »
Voilà qui est dit. 

samedi 26 novembre 2011

Marie-Jeanne, Océane, Agnès...
Comme dans toute décision, au départ il y a eu une histoire : celle de femmes, militantes politiques assassinées en République dominicaine dans les années soixante. Les Nations Unies ont estimé qu'il fallait mettre un terme à cette violence quotidienne faite aux femmes de par le monde entier.
Alors elles ont institué une journée internationale en 1999. Elle serait proclamée tous les 25 novembre. Chaque pays serait encouragé à réfléchir sur la question de la violence faite à l'égard des femmes pour pouvoir mieux agir et éradiquer ce fléau.
On estime que dans le monde entier, une femme sur cinq sera victime de viol ou de tentative de viol au cours de sa vie. Selon les données de la Banque mondiale, le viol et la violence conjugale représentent un risque plus grand pour une femme âgée de 15 à 44 ans, que le cancer, les accidents de la route, la guerre et le paludisme réunis. Mais la violence faite aux femmes se cache aussi sous d'autres aspects, c'est pourquoi l'organisation internationale a donné une définition claire de ce qu'elle considère comme violence faite aux femmes : "tout acte de violence fondé sur l'appartenance au sexe féminin, causant au susceptible de causer aux femmes des dommages ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques et comprenant la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou la vie privée".
Derrière cette grande cause internationale, chaque pays peut mettre des visages, des prénoms. La France n'est pas épargnée. Le sexisme ne connaît pas de frontière, ni de milieu social. Il consiste à nier à un autre, un statut d'alter ego. Et on se souvient alors, rien que dans les six derniers mois : de Marie-Jeanne en Ardèche, Océane dans le Gard, Agnès dans la Haute-Loire.
Des petites filles, adolescentes, jeunes femmes en devenir, à qui un jour, parce qu'elles étaient nées femmes, on a ôté le droit de vivre. Insupportable, intolérable, condamnable.
Les Nations Unies le rappellent "le droit des femmes et des filles de vivre à l'abri de la violence est inaliénable et essentiel. Il est inscrit dans le droit international des droits de l'Homme et le droit international humanitaire".
Alors qu'elles soient habillées en jupe, en pantalon, en sari, en burqa, qu'elles soient blondes, brunes, grandes, petites, jolies, moins jolies, les femmes ont le même droit au respect, celui qui devrait préfigurer à tout règlement du bien vivre ensemble de chaque société : le droit à la dignité humaine.
Mais jusqu'où iront-ils ? 
Pascal Terrasse serait-il en mal d'existence en ce moment pour vouloir se faire remarquer à ce point ? Il s'est dit "scandalisé par les méthodes électoralistes du président Sarkozy lors de son déplacement au Tricastin". Et dans son état de choc, c'est sûrement lui qui le fait délirer, il veut solliciter "le conseil constitutionnel sur les visites récurrentes du président en province". Rien que ça ! Est-ce que cette loi pourrait s'appliquer aux élus locaux quand ils font campagne pour leur poulain et qu'ils usent et abusent de leur pouvoir local pour faire émerger leurs noms. Je pense à Sabine Buis, conseillère régionale du sud Ardèche et candidate au PS pour les prochaines législatives contre Jean-Claude Flory. Et qui elle aussi, alors qu'on ne l'entend jamais, s'indigne dans la presse locale, celle qui lui ouvre grand ses colonnes, du fait que le député UMP du sud n'ait pas fait ce qu'il avait dit. Elle aurait "tâclé" l'élu selon les propos du quotidien. Connaissant l'individu, ça m'étonnerait que ça l'ait fait chanceler à un seul moment.


jeudi 24 novembre 2011


Le Modem Drôme : envers et contre tous !
Rosalie Kerdo, présidente départementale, entourée de son bureau et de deux élus, Caryl Fraud, conseiller municipal à Crest et François Pégon conseiller général et maire de Saillans, se sont réunis pour préparer la campagne présidentielle. « Notre slogan c’est produire, instruire et construire », indique-t-elle, « nous entendons faire connaître notre livre orange, notre programme en nous adressant à tous les démocrates. Nous ne serons les supplétifs de personne et bien sûr pas question de parler du deuxième tour dès maintenant. Nous conseillons vivement l’UMP et le PS de respecter nos militants ainsi que nos idées ». 375 adhérents en Drôme à jour de leur cotisation, ils étaient 513 en 2007. Une érosion qui n'inquiète pas "c'est normal entre deux élections présidentielles". Le désistement de Jean-Louis Borloo leur laisse espérer de bons scores. De là à dire qu'ils remonteront sur la 3e marche du podium comme en 2007 ? 


Je pense donc je twitte
Éric Besson, ministre de l’Industrie (et maire de Donzère, commune drômoise), avait invité ce lundi à Bercy (Paris) une vingtaine d’utilisateurs du site de micro-blogging Twitter. Parmi eux, on retrouvait Aurélien Tournier, Drômois d'origine, community manager d'un quotidien breton aujourd'hui, qui nous a confirmé le souhait du ministre de continuer de s’investir dans la vie municipale de la commune de Donzère. Il sera ainsi candidat aux municipales en 2014. « Passionnant », « de vrais gens » : tels ont été les termes employés pour motiver cette décision.

François Jacquart déterminé à rencontrer Nicolas Sarkozy

Le conseiller régional François Jacquart, patron du Parti communiste en Ardèche a fait savoir qu'il se rendrait sur le site de la centrale nucléaire de Tricastin demain lors de la visite de Nicolas Sarkozy. 

Pour plusieurs raisons, qu'il énumère : 

- D’abord parce que, sur le site de Tricastin ( EDF ou AREVA) travaillent des dizaines de salariés qui résident en Ardèche et donc concernés directement par le débat actuel sur la filière nucléaire. L’élu ardéchois que je suis se doit donc d’être partie prenante.

- Ensuite parce que derrière les intentions affirmées du Président sur les questions énergétiques, il y a la réalité des actes que je souhaite lui rappeler. L’énergie est devenue un marché. L’ouverture à la concurrence de la production d’électricité nucléaire, hydraulique ou dite renouvelable conduit à privilégier la course aux bénéfices au détriment de la sécurité, de la ruralité et de ses paysages.
L’énergie n’est pas une marchandise et donc la question de sa maîtrise publique est une priorité. Ce n’est pas le sens actuel donné par le Gouvernement. 

- C’est dans ce contexte que la question de l’avenir de la filière nucléaire se pose. Oui, je le dis sans hésiter, il faudra qu’à l’issue d’un grand débat public, « éclairé » par autre chose que la seule question de la rentabilité, des seules peurs, les Français tranchent par référendum. Mais sans attendre, des mesures doivent être prises pour limiter la sous traitance, facteur d’insécurité et des décisions sociales doivent être arrêtées pour permettre l’accès à tous à l’énergie.

- Ma présence, demain à Tricastin, n’aura pas d’autres significations que celle de tenter d’exprimer cette opinion, partagée par nombre d’Ardéchois, que la question de l’avenir énergétique de la France ne peut s’imaginer qu’à travers un grand pôle public des énergies.

Bon ben maintenant on sait pourquoi il y va... 
                  

mercredi 23 novembre 2011


Dussopt oui, Terrasse toujours pas
Après l’annonce de l’équipe de campagne de François Hollande voilà quelques jours, d’autres noms viennent s’ajouter sur des thématiques. Comme celui du député maire Olivier Dussopt qui sera délégué à la décentralisation et à la réforme des collectivités locales dans le pôle Territoires et Collectivités. Ce dernier revendique cependant son attachement à Martine Aubry dont il a été porte-parole pendant la campagne des primaires et précise qu’il continue de participer aux réunions et aux échanges de son conseil politique au sein de la direction nationale du PS.
En revanche toujours rien pour le député Pascal Terrasse qui semble payer cher sa « bourde » sur l’âge du départ à la retraite. D’autant plus que Marisol Touraine, qui l’avait désavoué publiquement pendant la campagne, a, elle était confortée dans l’équipe de François Hollande.

mardi 22 novembre 2011

Dépot des candidatures PS aux législatives 2012
Les membres du PS qui le souhaitaient avaient jusqu'au 21 novembre pour déposer leur candidature aux législatives 2012. Côté Ardèche ça donne sans grande surprise : Pascal Terrasse dans la 1re circo et Olivier Dussopt dans la deuxième. Dans la troisième il faudra que les militants départagent deux candidates que sont Sabine Buis, sortie du chapeau par l'équipe Terrasse et propulsée en position éligible sur la liste des régionales en 2010 pour légitimer ses sorties sur le terrain. Et Estelle Royet, agricultrice à Lagorce qui aurait Stéphane Lévy comme suppléant (attaché parlementaire de Michel Teston, sénateur).
En Drôme, 1re circo, Valence où Alain Maurice, maire ne sera pas seul à se présenter puisqu'un militant de Bourg-les-Valence a aussi déposé sa candidature, Laurent Colin. Dans la circo de Montélimar, la deuxième, c'est un MRC qui se présentera, la place est gardée. Celle du sud, la 3e, c'est Hervé Rasclard, 1er VP au Conseil généra. Dans la 4e, celle de Romans, c'est la jeune Nathalie Nieson, maire de Bourg-de-Péage qui se présente. Verdict des urnes, les 1er et 2 décembre (si deuxième tour) pour valider le nom des candidats.


vendredi 18 novembre 2011

Wilfrid Pailhès ne sera pas candidat 
aux législatives... de 2012
C'est un garçon atypique, on ne sait pas ce qu'il pense mais il pense, il ne pense qu'à ça d'ailleurs : sa ville ! Le conseiller général de Bourg-lès-Valence, 1er adjoint de la ville chef lieu de canton, n'ira pas aux législatives comme beaucoup ont pu le laissé croire. Lui aussi d'ailleurs. Mais le temps n'est pas encore venu pour le jeune homme de 32 ans pour s'installer dans un fauteuil du Palais Bourbon. Comme beaucoup de trentenaires, il devra attendre 2017, d'autres sont sur les rangs et n'ont pas envie de céder leur place.
Pour autant il ne démérite pas. Il est entré en politique grâce au ballon rond ! Jeune Bourcain, il fait du foot en salle avec une bande de copains et se plaint au maire de l'époque de ne pas disposer de créneaux horaires au gymnase. Las de l'entendre se plaindre et comme les municipales étaient proches, en 2001, le candidat de l'époque (Jacques Reynaud) lui propose d'être sur la liste. Bingo, il devient conseiller municipal. Depuis évidemment il a fait ses armes. Diplômé d'une école de communication, il a de bons outils en main pour s'adapter à ce terrain-là, un peu plus glissant qu'un terrain de foot en temps de pluie ! En 2004, il devient attaché parlementaire de Bernard Piras, quand le maire de Bourg-lès-Valence devient sénateur. Puis en 2006, il rejoint le cabinet de Didier Guillaume en mairie de Bourg-de-Péage, jusqu'en 2008, où il revient assistant de Bernard Piras. Activité qu'il occupe toujours aujourd'hui. Parallèlement, il gravit les échelons municipaux de sa ville, décroche une délégation en 2005, en charge de la jeunesse, en 2006 devient adjoint aux associations avant de décrocher la place de N°2, à savoir 1er adjoint en charge des finances, du logement et de l'urbanisme. Etre maire un jour ? Il ne dit pas non. C'est le mandat qui le fait le plus vibrer "c'est concret, on agit et on voit le résultat. On veut une école, un gymnase et on a un résultat. Je suis dans l'action. Je me régale. Je marche à l'envie. Alors maire pourquoi pas, c'est un mandat qui m'intéresse, je suis un homme de cette ville. Je peux m'enorgueillir d'être un élu qui fait de la politique dans sa propre ville" confie-t-il dans un demi sourire.
Depuis sa rencontre avec Didier Guillaume, une autre envie est née celle de devenir conseiller général. C'est chose faite et ce du premier coup en 2011 sur le canton de Bourg-les-Valence qui compte deux communes Bourg et Saint-Marcel. Alors les législatives, il n'y pense pas vraiment selon ses propres dires. "Ça ne fait que quelques mois que je suis élu conseiller général, j'ai le temps". 
Un discours qui tranche par rapport à d'autres élus qui confondent parfois vitesse et précipitation.
Un profil à suivre...

mercredi 16 novembre 2011

J'ai beau chercher, je ne le vois pas ?
Le quotidien l'a annoncé dans l'équipe de campagne mais j'ai beau cherché dans l'organigramme, pas le moindre nom d'un député ardéchois...
A moins que le fait d'être encarté socialiste vous donne le droit d'officier dans l'équipe de campagne de facto... Ça doit être ça...
Mais je me souviens d'un vieil adage qui dit qu'il ne faut pas confondre vitesse et précipitation. Les vieux adages ont la vie dure...



Qui exploitera l'espace de restitution de la Grotte Chauvet ?
Le syndicat mixte de la Grotte Chauvet désignera le futur exploitant de l’espace de restitution lundi 21 novembre. Il s’agit d’une délégation de service public. Ce site culturel à vocation touristique comprendra le fac-similé de la Grotte, un centre de découverte et un espace pédagogique. D’un coût prévisionnel de 43 M €, il est financé par la Région Rhône-Alpes, le Département de l’Ardèche, l’Etat, l’Union Européenne et le futur gestionnaire, pour une ouverture programmée en 2014.
Trois candidats sont en lice pour décrocher ce marché : Culturespaces, Kléber Rossillon et Vert Marine. Le premier est une filiale du groupe GDF Suez donc pas sûr que les négociations soient au mieux entre les élus anti gaz de schiste que sont le Département et la Région et GDF qui était impliqué dans les permis de fouille à Villeneuve-de-Berg ! Le deuxième a déjà décroché la gestion du Mastrou dans le nord du département. Il fait office de grand favori. Le troisième est plus tournée vers le sport et le loisir.
Le nom sortira enfin de la grotte lundi.



Quid de l’indépendance énergétique ? 
Dans un communiqué, Françoise Grossetête, députée européenne, membre de la commission Environnement, Santé publique, Sécurité alimentaire et de la commission Industrie, Recherche et Energie denonce l’accord passé entre François Hollande et les Verts en vu de la présidentielle 2012. « Dans ces petits arrangements électoralistes entre ennemis, François Hollande est prêt à toutes les concessions sur le dos des Français. Il n’y a guère de courage à brader nos centrales contre une poignée de circonscriptions pour les Verts. Cet accord est une tromperie. Quel mépris envers cette filière industrielle, dont on nous envie l’excellence dans le monde entier ! Quel mépris envers ces salariés hautement qualifiés, qui n’ont plus comme perspective que la perte de leur emploi dans un avenir proche ! Quel mépris envers les consommateurs, qui disposent actuellement d’une électricité 40 % moins chère que la moyenne des autres pays européens, mais qui voient déjà leur facture flamber. (…) Sortir du nucléaire, c’est signer la fin immédiate de notre indépendance énergétique. (. ° Comment être crédible lorsque l’on défend le développement de l’EPR d’un côté et la sortie du nucléaire de l’autre ? Les Socialistes et les Verts condamnent une filière entière, une filière industrielle toujours pionnière dans le monde. Depuis des décennies, droite et gauche ont soutenu l’essor de ce secteur, y maintenant un haut niveau de recherche, dont les effets se font ressentir dans notre économie toute entière ».

Un accord est un accord
C’était un accord passé avec les Verts pendant la campagne des cantonales de mars dernier. La majorité départementale PS afin de ne pas avoir de maintien de candidats au second tour avait négocié une vice-présidence dédiée à la cause environnementale et de programmer des assises. La vice-présidence a été confiée à Simon Plénet, élu du nord Ardèche, socialiste. Les premières assises des énergies se tiendrons vendredi 18 novembre, toute la journée à l’hôtel du Département à Privas. Avec une matinée consacrée à l’efficacité énergétique du global au local. Une table ronde en présence d’élus essentiellement et de responsables d’associations en faveur des énergies renouvelables. L’après-midi étant répartie en différents ateliers sur les grands thèmes du moment : la réduction de la consommation, les transports… On peut regretter que dans ces débats, le Département n’ait pas pensé à inviter des contradicteurs sur le sujet.

Jean-Claude Flory prêt à baisser ses indemnités
Le député Jean Claude Flory vient de faire savoir que « dans une période de crise sans précédent où un effort est demandé à tous les Français, les institutions doivent montrer l’exemple. A ce titre, il salue les efforts impulsés par Bernard Accoyer, Président de l’Assemblée nationale, visant à réduire les dépenses du Palais Bourbon. Ainsi, depuis 2007, une économie de 180 millions d’euros a été réalisée sur le fonctionnement de l’Assemblée nationale grâce à de saines règles de gestion. En complément, le député Jean Claude Flory soutient la proposition de réduire les indemnités parlementaires des députés de 10 %. Il a cosigné l’amendement proposé en ce sens par son collègue, le député Lionel Luca. Pour l’exemple, parce que nous vivons une situation exceptionnelle où la réduction des déficits publics doit être une priorité partagée ».

Les Frontistes dégainent tôt
Engagé dans la course aux législatives, le Front de Gauche de la Drôme a présenté il y a quelques jours ses candidats sur le département.
1re circonscription : Sabrina Benama, 29 ans, habitante de Bourg-lès-Valence, engagée dans diverses associations militantes, qui est présentée par le parti communiste bien qu’elle ne soit pas encartée. Elle sera suppléée par Pascal Girard, 48 ans, Valentinois, cheminot de profession et militant syndicaliste.
2e circonscription : c’est Pierre Trapier (parti communiste), 58 ans, maire de Portes-lès-Valence, qui se présente pour la première fois à un mandat de titulaire aux législatives. Une première aussi pour son suppléant Christophe Gabarin, 56 ans, élu d’opposition à Loriol, retraité de la SNCF depuis un an et militant syndicaliste, qui a accepté de se lancer dans ces élections.
3e circonscription : Corinne Morel Darleux (parti de Gauche), 38 ans, résidant à Die, se présente comme titulaire. Militante écologique depuis de nombreuss années, elle est secrétaire nationale à l’écologie du parti de Gauche et conseillère régionale. Elle n’a pour l’instant pas de suppléant.
4e circonscription : Jean-Marc Durand (parti communiste) 57 ans, conseiller d’opposition à Romans et membre du conseil national du parti communiste, et Monique Reynaud (parti communiste), adjointe à Saint-Vallier, qui se présentent comme titulaire et suppléante.
La rigueur n'est pas un gros mot !
C'est pas moi qui le dis c'est le président du Conseil général de la Drôme Didier Guillaume lors du débat d'orientation budgétaire qui s'est tenu lundi dernier. Il a beau être de gauche, il est plutôt pragmatique quand il s'agit de deniers publics. Il n'y a plus d'argent dans les caisses qu'à cela ne tienne, on visse les boulons et on réduit les dépenses de fonctionnement. Il ne déroge pas en revanche à son leitmotiv imposé depuis le début de sa mandature : l'aide aux territoires et aux personnes. Son budget 2012 reconduira à l'euro près, a-t-il dit, l'argent qu'il y a consacré en 2011. Pas question de se désengager de ce côté-là. Sans investissements pas d'avenir pour un territoire. Des coupes sombres il va en faire et sans doute que les familles drômoises sont en train de vivre les derniers mois de gratuité pour le transport scolaire de leurs enfants. Par soucis d'équité rectifie Hervé Rasclard, le Monsieur Finances du Département. Il n'est pas normal que les collégiens des villes paient le transport scolaire qui est assuré par les transports en commun et que ceux des campagnes se le voient offrir. Donc tout le monde sur le même pied d'égalité sans doute pour la rentrée prochaine, ce qui pourrait représenter une centaine d'euros par famille pour l'année. Avec 22 000 élèves qui bénéficient de ce traitement ça peut rapporter gros à la cagnotte départementale en ces temps de crise. 

A 52 ans, on peut dire de Didier Guillaume, même s’il n’a pas de Rolex (à vérifier) qu’il a réussi sa vie politique. Son timing politique est parfait, on pourrait même parler de trajectoire fulgurante depuis qu’il a été élu maire de Bourg-de-Péage en 1995. Ensuite c’est pari gagné à chaque fois : conseiller général du canton de Bourg-de-Péage en 1998 (réélu en 2004 et 2011), président du Département depuis 2004, sénateur depuis 2008 et enfin consécration pour ce jeune quinqua qui vient d’être élu par ses paires, le 5 octobre dernier, 1er vice-président du Sénat. What else ? 

Maires au bord de la crise de nerf !
Il semblerait qu’il soit difficile pour un maire de mener à bien son mandat jusqu’au bout. Cette semaine encore, l’actualité ardéchoise le montre, une démission sur Creysseilles, une passe d’arme entre le maire de Dunière-sur-Eyrieux et ses élus et une volonté de dissoudre une association de communes sur les Vans. Tout ne va pas bien au pays des collectivités locales. Et c’est sans doute ce qui fait le succès chaque année du congrès national des maires élargi aux présidents des intercommunalités aujourd’hui. Car ils sont de plus en plus nombreux à s’y rendre, sans doute pour se réconforter et se sentir moins seuls. Les associations qui les regroupent pour autant ne manquent pas, en Ardèche il existe l’AMP 07, l’Association des maires de France, présidée par l’ancien maire de Guilherand-Granges, Henri-Jean Arnaud, mais aussi celle des maires ruraux présidée par Jacques Genest, maire et conseiller général de Coucouron. Dans la Drôme il en existe même une troisième qui regroupe les communes forestières. Il existe aussi une association au niveau national qui regroupe les présidents d’intercommunalités dont le maire conseiller général du Cheylard, Jacques Chabal est membre du bureau.
Du 21 au 24 novembre, s’ouvre le 94e congrès des maires et des présidents de communauté à Paris, porte de Versailles dont le thème cette année est le maire, l’intérêt général et le citoyen. Vaste sujet !

mercredi 9 novembre 2011

Eric Besson à Romans
Le ministre de l'industrie, de l'énergie et de l'économie numérique, Eric Besson, sera demain à Romans, aux tanneries Roux plus exactement. Il s'y rend en tant que président du comité stratégique de la filière des industries des biens de consommation qu'il a installé il y a quelques mois et dont le pdg des tanneries Jean-Claude Ricomard est vice-président. Ce comité a pour objectif de renforcer la structuration et la compétitivité de la filière : 21000 entreprises générant 445000 emplois et un chiffre d'affaires de 57,7 milliards d'euros en 2009.

lundi 7 novembre 2011

Coup de gueule ou rendez-nous l'espoir
Comment fait-on le matin pour se lever et croire que tout ira mieux le soir ? La méthode Coué parait-il est très bonne pour le moral des gens. Et bien, ce n'est pas la méthode qu'ont voulu adopter nos élus. Mais sans vouloir se cacher derrière son petit doigt, il y a certainement une manière de dire les choses. Une manière de dire que certes la bouteille n'est pas pleine mais elle n'est pas forcément à moitié vide. Elle peut être à moitié pleine ? Entre le blanc et le noir il y a des niveaux de gris... et ainsi de suite. Y'en a marre de ce discours ambiant. D'un côté ceux qui nous disent que tout va mal et de l'autre ceux qui par un tour de magie vont changer les choses. Ne se trouverait-il pas une personne pour avoir un langage vrai, sincère et surtout rassembleur. Quelqu'un qui ne donnerait pas envie de sombrer dans le défaitisme. Ni de verser dans l'utopisme. Juste quelqu'un qui dirait voilà les faits mais avec un peu de volonté, de solidarité, d'huile de coude et l'envie de s'en sortir, on va y arriver. Quelqu'un qui insufflerait l'espoir... Qui donnerait envie. Sans parodier ce vieux chanteur franco belge... Qu'on nous donne l'envie, l'envie d'avoir envie...
(Coup de gueule inspiré après avoir vu les infos sur TF1 et France2 ce soir).

dimanche 30 octobre 2011

Rions un peu en "chauvant" la France
Sur Canal plus existe une émission décalée comme le Petit journal, appelée Action discrète qui mène des enquêtes comme aucun journaliste ne pourrait le faire aujourd'hui... Cet épisode est plutôt sympathique et permet de voir que l'humour n'a pas encore disparu du champ politique : http://actiondiscrete.tumblr.com/post/11224906633/juppe-bordeaux-2012-coppe-ump-chauve
Du côté des législatives valentinoises
Pas un jour sans que ne bruisse cette petite rumeur sur les législatives. A Valence, ça balance pas mal... Les noms pointent leur bout de leur nez, ils ne sont pas encore sortis du chapeau, mais comme un certain président en son temps, ils y pensent en se rasant le matin... A droite aucun mystère sur la candidature de Patrick Labaune a sa propre succession même si un récent article dans Le Monde ne le donne plus gagnant aujourd'hui. A ses côtés, le jeune conseiller général, chef de file d'opposition municipale, Nicolas Daragon pourrait être tenté par l'aventure, histoire de rendre la monnaie de sa pièce à son ancien patron, qui semblerait lui vouloir le courcircuiter aux municipales.
A gauche, là aussi des ambitions affichées du côté du maire tout d'abord, Alain Maurice, mais aussi chez le conseiller municipal et général Pierre-Jean Veyret et le nom de Wilfried Pailhès est souvent évoqué (1er adjoint et conseiller général de Bourg-les-Valence). Les instances du PS vont devoir trancher pour l'investiture qui doit se préparer en ce moment. Les débats risquent d'être sympas.
Chez les écolos, Michèle Rivasi, pourrait retenter l'aventure (elle a été députée de la Drôme de 1997 à 2002), cela dépendra des accords trouvés ou pas au niveau national entre le PS et les Verts.

Des rubans, des rubans encore des rubans
On est entré dans la phase inaugurations, celle qui précède toujours une période électorale. Même si les législatives sont encore loin (juin 2012), il n'empêche que 2012 sera l'année électorale par définition (la présidentielle en mars avril). Alors on commence à mettre les bouchées double pour finir les travaux. Et on a trouvé une  nouvelle parade pour multiplier ce type de rendez-vous. Il y a d'abord la pose de la première pierre, puis des fenêtres et enfin de la dernière tuile ! Ça fait toujours trois occasions de parler du même sujet. L'emploi du temps des élus devient compliqué et l'agenda se noircit autant que la semelle de leurs chaussures à vouloir fouler tous les territoires susceptibles, ne soyons pas dupes, de rapporter des voix. On se pousse sur la photo en espérant que le journaliste ne coupera pas au montage ou n'omettra pas de citer son nom.
Et en même temps, comment se faire connaître du public si on n'a pas sa tête dans le journal ? On le sait les médias sont des faiseurs de roi. On l'a constaté avec l'élection de Nicolas Sarkozy, la presse l'avait choisie. On l'a constaté plus récemment avec François Hollande et les primaires. Il n'y en avait que pour lui. Aujourd'hui, les médias font ou NE font PAS exister les élus. Et les électeurs ne se font une idée de leur candidat qu'à partir de ce qu'ils en lisent. Regardez la participation aux meetings politiques ? Elle est proche de zéro si vous enlevez les invités et les traditionnels militants qui remplissent les salles.
Alors ne vous étonnez pas si dans les prochaines semaines et prochains mois, l'actualité se remplit de ces photos-là...
Et demandez-vous si les photos qui reviennent chaque semaine ne vous disent pas un autre message ?

La gauche au sénat... les femmes toujours pas
C'est l'association Osez le féminisme qui fait ce constat. "Les résultats des dernières sénatoriales ont révélé une inquiétante stagnation de la parité. Alors que depuis la loi sur la parité de 2000, le nombre de sénatrices avait plus que doublé, lors des dernières élections il n’est passé que de 75 à 76 élues. Du fait de l’augmentation du nombre total de sièges, la part de femmes élues passe elle de 21,9% à 21,8%. La féminisation du Sénat est entravée par le manque de volonté politique, la première place des listes revenant quasi systématiquement à un homme. Il est donc urgent d’instaurer des mesures plus contraignantes".

Et moi je fais le rêve d'un monde où les compétences seront les seules clés à ouvrir les portes de la carrière qu'on s'est choisie. 

vendredi 28 octobre 2011

Tout va très bien...
Il y a quelques semaines, une passe d'armes avait eu lieu entre des élus de la majorité de la région Rhône-Alpes (lire ci-dessous). La presse est souvent taxée d'exagérer dans un sens ou dans l'autre. Là vous avez la preuve par l'image : http://dai.ly/tCCs4r

mardi 25 octobre 2011

Mathieu Darnaud impose son style
Mathieu Darnaud et Xavier Bertrand.
Le conseiller régional, maire de Guilherand-Granges, secrétaire national UMP en charge de la réindustrialisation, président de l'association des élus pour l'emploi et le développement du territoire du nord Ardèche, Mathieu Darnaud taille patron. Fini le temps où il jouait les seconds couteaux pour les députés de droite, aujourd'hui c'est lui qui entre dans la danse et il le fait savoir. Il n'en fait pas un mystère et c'est un secret pour personne, ce sera le candidat de droite pour s'opposer au député sortant Olivier Dussopt sur la 2e circonscription de l'Ardèche. Aujourd'hui, il fait connaître ses ambitions et surtout fait appel à des poids lourds de la politique comme le ministre du Travail et de l'Emploi, Xavier Bertrand pour valider le travail qui est fait dans le nord du département en terme de développement économique. Et de rappeler certaines vérités sur des entreprises telles que GPV, MPHygiène, Irisbus qui ont toutes disposées de mesures de l'Etat pour sauver, pérenniser et disposer d'aides quand le moment s'en est fait sentir.
Le jeune élu du nord Ardèche bénéficie de la confiance de ses pairs qui lui ont confié cet été, une mission concernant la réindustrialisation des territoires en lui octroyant par la même un secrétariat national. Mathieu Darnaud, un nom qui résonne aujourd'hui au-delà du périmètre de sa commune. Conseiller régional depuis les dernières élections, on le voit partout sur le terrain. Dimanche il était encore au stade de rugby de Vissenty à Annonay au côté d'Otavio Barbato pour assister à la finale du match de rugby entre la France et la Nouvelle Zélande.
Retenez ce nom, Mathieu Darnaud : un nom, une personne, un style.
Variation sur un même thème 
A Valence, en ce moment, les élus se sont découvert une passion immodérée pour le ping-pong. Quatrième conférence de presse en moins d'une semaine, sur le même thème, celui de la taxe d'habitation. Augmentée de 8% par la majorité actuelle, à savoir celle menée par le socialiste Alain Maurice, l'opposition lui rétorque qu'elle ne tient pas ses promesses de campagne, dans lesquelles il disait ne pas vouloir augmenter les impôts. Les adjoints Zabida Nakib Colomb, Pierre-Jean Veyret, Messieurs Cresson, Bouchet, Tixier... montent tous au créneau en disant que la faute n'est pas dû à la municipalité mais au gouvernement qui n'a pas compensé à l'euro près la suppression de la taxe professionnelle du coup il manque 4 millions d'euros dans les caisses de la mairie. L'impôt étant le seul levier restant pour faire rentrer des recettes. Faux crient en coeur mais séparément le député Patrick Labaune et le chef de file d'opposition Nicolas Daragon. Pour l'ex maire de Valence, les raisons avancées par la municipalité ne tiennent pas, les impôts augmentent parce que le maire ne peut plus faire face aux dépenses qu'ils occasionnent. Pour Nicolas Daragon, non seulement les impôts augmentent mais en plus le maire a supprimé l'abattement général de 10% alors que rien ne l'y oblige du coup les personnes seules, célibataires, sans enfants, veufs ou veuves voient leur taxe d'habitation flamber. Quand les uns crient au mensonge, les autres répondent d'aller voir du côté de ceux qui votent les lois et notamment celle de la suppression de la TP. Querelles politiciennes, les élections arrivent à grand pas, il est temps de faire entendre sa voix : Alain Maurice, Pierre-Jean Veyret, Nicolas Daragon, Patrick Labaune autant de noms qui commencent à résonner, une petite musique post législatives. Mais au final, que les uns ou les autres aient des arguments qui fassent mouche, une seule chose est sûre c'est que les impôts augmenteront bien au final pour les Valentinois.

lundi 24 octobre 2011

Philosophie du matin...
Le conseil général de Privas, Hervé Saulignac devant la finale de la coupe du monde de rugby, dimanche matin, qui opposait le XV de France et les All Blacks s'est exclamé : "Il y a des défaites qui rendent presque aussi fier que des victoires" ! Un lapsus consolateur ? Ou un esprit visionnaire ?
Hollande n'aime pas les casseroles 
Paris Match de cette semaine,
(du 20 au 26 octobre 2011).
On attribue souvent cette phrase à François Mitterrand : "peu importe qu'on parle de moi, en bien ou en mal, pourvu qu'on en parle". C'est peut être ce que se dit Pascal Terrasse en ce moment. Mais il semblerait qu'il court surtout après son retour en bonne grâce dans le clan Hollande. La preuve tout ce qu'il fait pour prouver qu'il fait partie des happy few : une photo prise  au moment du congrès des Départements à Besançon en fin de semaine dernière aux côtés de Claude Bartolone et de François Hollande, François Hollande à toutes les sauces sur son Facebook, son entourage qui communique sur "sa bonne place" le jour de l'investiture du candidat à Paris dans la salle... Bref on l'aura compris Pascal Terrasse essaie de faire croire que rien n'a changé dans ses rapports avec les caciques du PS, mais rue Solférino on semble vouloir prendre ses distances. Marisol Touraine, la conseillère spéciale de François Hollande, sur les questions sociales l'a même redit à Libération, "je suis la seule à pouvoir m'exprimer sur ce genre de question, Pascal Terrasse ne représente que lui même quand il parle des retraites".
Coup de grâce ou coup du sort, même Paris Match dans son édition de cette semaine semble vouloir revenir sur l'affaire Terrasse qui a découlé du débat des primaires entre Martine Aubry et François Hollande.
Il y a quelques semaines, lors d'une assemblée plénière du Conseil général, le président Pascal Terrasse disait sûr de lui que François Hollande "ne prendrait personne dans son équipe qui aurait des casseroles aux fesses". Il aurait dû se méfier et se souvenir de cette vieille maxime "il faut savoir tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler".

mardi 18 octobre 2011

Show must go on ?
Aujourd'hui sur la photo prise à Paris pour le tracé du Tour de France, ils sourient, l'un à droite et l'autre à gauche... Pas très rapprochés... Même éloignés ? On dit leur relation tendue depuis les dernières élections qui ont passablement éprouvé Pascal Terrasse et Olivier Dussopt. L'un paie pour avoir menti, l'autre pour avoir choisi Aubry. Le clan Hollande semble avoir tiré un trait sur le député ardéchois pour entrer dans la garde rapprochée du candidat élu pour la présidentielle ces prochains mois, le second paie son absence sur le terrain pour avoir trop voulu courir sur celui de Martine Aubry. Quid de leur avenir politique aujourd'hui ? Il en est un troisième qui paiera aussi la facture de ces élections, c'est Hervé Saulignac. Cela pourrait bien revoir la donne sur son propre plan de carrière qui dépend il faut bien le dire essentiellement de celle de son grand frère Pascal Terrasse. Sale temps pour les caciques du PS ardéchois.

dimanche 16 octobre 2011

Hollande-Aubry = Terrasse-Dussopt
Le second tour des primaires socialistes aura donc donné sans surprise la faveur à François Hollande. En Ardèche, il arrive en tête avec 55,09% contre 44,91% pour la patronne du PS. A peu près les mêmes résultats que de l'autre côté du Rhône, dans la Drôme, où le candidat du président du Conseil général, Didier Guillaume a recueilli aussi 55,4% contre 44,7% pour Martine Aubry. En Drôme, les résultats annoncent plus de 22500 votants soit mieux qu'au premier tour. Dans l'Ardèche environ 500 votants de plus. Des voix nouvelles à hauteur de 20% d'un côté comme de l'autre du Rhône.
En Ardèche, les primaires auront fait des dégâts collatéraux : Pascal Terrasse et Olivier Dussopt. Le premier pour être apparu comme un menteur, vidéo à l'appui, à propos des retraites et le second pour avoir été le porte parole national de Martine Aubry et pour ne pas avoir fédéré autour de son nom. Même si dans sa commune, Martine Aubry est arrivée en tête au premier et au second tour (52,87 % Annonay 1, 56,96% Annonay 2). Reste à savoir ce que ces résultats vont avoir comme impact dans la carrière de l'un et l'autre des élus ardéchois. Même si Olivier Dussopt dès l'annonce de la victoire d'Hollande a appelé au rassemblement du candidat désigné. Pascal Terrasse, quant à lui semble avoir disparu du champ médiatique et des réseaux sociaux !

Résultats dans certaines villes : Valence 55,3% Hollande 44,7% Aubry ; Romans 51,6% - 48,4% ; Montélimar 57,3% - 42,7% ; Bourg-de-Péage 60,5% - 39,5% ; Pierrelatte 61,3% - 38,7% ; Privas 61,23% - 38,76% ; Guilherand-Granges 61,49% - 38,51% ; Annonay 1 47,13% - 52,87% ; Annonay 2 43,04% - 56,96% ; Davézieux 49,45% - 51,55% ; Tournon 1 51,01% - 48,99% ; Tournon 2 45,6% - 55,4%
Résultats par circonscription en Ardèche : François Hollande arrive premier sur les trois : 1re (celle de Pascal Terrasse) 59,72% ; 2e (celle d'Olivier Dussopt) 50,44% ; 3e 56,23%. 

vendredi 14 octobre 2011

Pascal Terrasse piégé par son temps
Pas de chance pour le président du Conseil général de l'Ardèche, Pascal Terrasse. Il a beau se débattre, nier et crier au piège, il semblerait que ce soit sa faconde qui l'ait piégé tout seul. En effet, après avoir dit que Martine Aubry n'avait rien compris à ce qu'il avait voulu dire sur la retraite, le voici pris en flagrant délit de mensonge grâce à une vidéo prise lors d'un colloque sur la retraite. Il aurait dû se méfier des nouvelles technologies et des réseaux sociaux dont il est pourtant lui même féru. Aujourd'hui, tout est filmé et mis quasiment en ligne en direct... Sale temps pour les bavards...
Lui qui adore paraître dans les médias, il est servi.

Lisez vous même :

http://www.lexpress.fr/actualite/politique/primaire-ps-pascal-terrasse-met-francois-hollande-dans-l-embarras_1040714.html?xtor=x










Un nouveau sous-préfet à Largentière
Dominique Lacroix, le préfet de l'Ardèche récemment nommé vient de l'annoncer, Largentière a un nouveau sous-préfet en la personne d'Hervé Boutez. Il arrive de Paris et prendra ses fonctions dans les prochains jours.
Région Rhône-Alpes : le In, le Off
Les jours d'assemblée plénière à la région Rhône Alpes c'est comme au festival d'Avignon, il y a le In et le Off. Jeudi et vendredi, les 156 conseillers régionaux se sont retrouvés dans le nouvel hémicycle à Confluence pour délibérer sur des sujets aussi divers que les orientations budgétaires, les lycées, la formation, la protection de la terre agricole... Des heures et des heures à "s'écouter" les uns les autres, à s'invectiver parfois, à s'énerver. Tel Philippe Meirieu, 2e vice-président écolo, qui sur son dossier fétiche, la formation, s'adresse de manière frontale aux élus FN "vous n'avez pas le monopole de l'effort, mais celui de la haine. Vous nous efforcerez bientôt à porter l'étoile verte". Elisa Martin, du groupe Front de gauche, s'éternise sur un sujet, certains élus lui demandent de manière un peu cavalière de faire plus court, elle répond "les heures avançant, les degrés d'alcool montent, l'attention baisse". Bref, une grande cour de récréation...
A côté de ça, Jérôme Safar, président du groupe PS, organise des conférences de presse, sur des thèmes qui n'ont pas toujours à voir avec l'ordre du jour. Mais en substance, le message est toujours le même, nous dire que c'est parfois compliqué de gouverner avec les Verts, alors au cas où pendant l'assemblée plénière il y aurait un couac, autant prendre les devants et le dire. Ce qui fait souvent dire dans les rangs de l'opposition, qu'avec des amis comme ça pas besoin d'ennemis. Opposition qui selon Jérôme Safar est inexistante. De là à penser que les Verts font office d'opposition ? Les débats sont du coup plus longs car il faut faire parler tous les groupes : Majorité, Front de Gauche, Europe Ecologie les Verts, les radicaux de gauche et apparentés, Union de la Droite et du centre et apparentés, FN ! Les faire s'entendre ! Pour finalement enregistrer des votes sans surprise.
Thierry Kovacs, élu isérois, a même rappelé au président Jean-Jack Queyranne, qu'il serait bon que la police soit faite pour faire respecter les temps de parole histoire de finir à l'heure...
Pour le coup c'est la police tout court qu'on a bien failli appeler en fin de séance, quand l'élu écolo, Gérard Leras ulcéré par l'intervention du radical de gauche perd son sang froid. En effet, Thierry Braillard, en demandant la vérification du quorum, fait lever prématurément la séance alors qu'un voeu des écolos portait sur la fermeture de la centrale nucléaire du Bugey. Un voeu évidemment important aux yeux des élus EELV. Gérard Leras fustige l'élu qui selon lui, n'est jamais à la région Rhône Alpes, et lâche "le jour où vous apporterez du contenu à la Région, ça se saura".
La couleur des cieux serait-elle en train de changer au-dessus de la tête du nouveau conseil régional. De l'arc-en-ciel souhaité par Jean-Jack Queyranne, c'est plutôt des éclairs qu'on entend venir au loin, de là à ce que la tempête s'installe vraiment, il n'y a qu'un pas.



Libération n'aime que la gauche de la gauche 
A en lire l'article de Libération aujourd'hui, sur la position de Pascal Terrasse sur la retraite, il semblerait qu'après vérification, il est bien dit qu'il était pour le maintien de la retraite à 62 ans voire 65 pour une retraite à taux plein. Avec sa bonhomie qu'on lui connaît il aurait même dit à un colloque sur la retraite : "il y a ce que les gens ont compris, ce que dit le PS et ce que l'on fera". 
Reste à savoir ce que les gens et le PS feront de lui après ces primaires ?

L'intégralité de l'article sur : http://www.liberation.fr/politiques/01012365513-le-conseiller-retraites-de-hollande-ne-pense-pas-revenir-sur-l-age-legal-a-62-ans

jeudi 13 octobre 2011

Pascal Terrasse interpellé
Si le débat hier soir entre Martine Aubry et François Hollande n'a pas apporté de surprises en revanche il en est un qui ne devait pas s'attendre à être pris en direct à partie c'est Pascal Terrasse. La patronne du PS était venue avec ses petites fiches et patatraque, dans son chapeau la question de la retraite est sortie. Et d'attaquer le spécialiste de la question au sein du PS, version Hollande, le député Pascal Terrasse en l'accusant de vouloir la retraite à 65 ans. Branle-bas de de combat au sein de son entourage, tout le monde et lui en tête crient au scandale. Sur son compte twitter, il s'inscrit immédiatement en faux : "Martine Aubry raconte des histoires. Elle confond âge légal de la retraite à taux plein et borne d'âge". Si pour le commun des mortels, cela n'a pas beaucoup d'importance, dans le landerneau c'était chaud bouillant hier soir.
Rien évidemment ne sera dit au nom de la sacro sainte "entente" avant le second tour. Mais comment imaginer qu'entre le pro Hollande, Pascal Terrasse et le pro Aubry, Olivier Dussopt, un tel couac ne laisse pas des traces ? Le petit frère s'affranchirait-il enfin du grand frère ? Quant au cadet, Hervé Saulignac, il semblerait qu'il soit gentiment malmené par son aîné, qui le balance dans le quotidien local, en soufflant qu'il a donné son parrainage à Arnaud Montebourg pour qu'il puisse se présenter aux primaires.
Il a oublié de dire que lui c'est à Ségolène Royal qu'il l'a donné. Quant à Olivier Dussopt, reconnaissons-lui au moins sa fidélité à son candidat depuis le début.



lundi 10 octobre 2011

Olivier Peverelli "super content"
Le mandataire de Manuel Valls en Ardèche, le conseiller général de Viviers, Olivier Peverelli, se dit "super content du résultat de son candidat. Les primaires sont avant tout une réussite. On s'attendait à ce score là. Ce qui n'était pas prévu c'est le score de Montebourg. Je me pose la question de ce qui'l y a derrière le terme mondialisation ? Ça m'inquiète quand on parle de mettre sous tutelle les banques. C'est un concept où je ne vois pas ce qu'on peut mettre dedans.A mon avis, c'est la situation économique qui fait peur aux gens qui explique ce vote là.  Pour moi c'est tout le contraire qu'il faut faire, il faut démultiplier les coopération.
Pour ma part je souhaitais voter Valls pour amener de la diversité, pour ne pas qu'on soit qu'entre nous. S'il n'y avait eu que deux candidats, il n'y aurait pas eu 2,5 millions d'habitants".
Il n'y aura qu'à compter dimanche prochain !

L'opposition départementale sur Internet
Mieux vaut tard que jamais, le groupe d'opposition départementale, Ardèche Avenir, lance un site Internet : www.ardehe-avenir.fr à travers lequel les élus veulent faire entendre un autre son de cloche que celui de la majorité. "Un espace à nous, car ce n'est pas avec ce que nous réserve la revue Relief que nous pouvons nous exprimer" commente Jacques Dubay. Il y a même une rubrique Carton rouge. Cette semaine on y trouve la voiture du président du Département qui attend gentiment dans le garage de l'Hôtel du Conseil général d'être vendue.
Jacques Dubay, Hervé Saulignac, je t'aime...
C'est incroyable le désamour qui existe entre ces deux élus. Le vice-président du conseil général, Hervé Saulignac et Jacques Dubay, chef de file d'opposition ne peuvent pas se parler sans s'invectiver. Et plus le temps passe et plus l'animosité augmente. Aujourd'hui encore, en assemblée plénière, les petites phrases assassines ont fusé de part et d'autre. Quand Jacques Dubay traite la majorité d'irresponsable en voulant créer une régie de transport, le socialiste Hervé Saulignac répond que ce n'est pas parce que le conseiller général de Saint-Péray habite la vallée du Rhône, que les autres n'ont pas besoin de transport public. Le ping-pong se poursuit quand Jacques Dubay fait remarquer que lorsqu'il parle, il le fait de manière général et non pas seulement pour son canton, en déployant son revers : "il n'y a pas que Saint-Péray dans le département, quand je parle je parle pour tout le département. Je veux bien que ce ne soit pas le cas du conseiller général de Privas (Hervé Saulignac) qui  nombrilise".
Si pendant longtemps, Jacques Dubay, s'est contenu, il semblerait que ce temps-là soit révolu. En ce qui concerne, Hervé Saulignac, qui a dû beaucoup apprendre de ses pairs,  il n'est jamais à cours de répartie. Mais si d'autres arrivent à le faire avec un brin d'humour, lui en est totalement dépourvu.
Celui qui se prépare à prendre la relève après Pascal Terrasse en 2012, aura beaucoup plus de mal à fédérer autour de lui que ne peut le faire aujourd'hui, le député conseiller général de Bourg-Saint-Andéol. A moins que ce dernier se décide à lui donner des cours intensifs.
On peut craindre le clivage
Au Conseil général ce matin, les élus de gauche avaient surtout en tête les résultats des primaires PS. La preuve en est c'est qu'au moment du déjeuner, le président du Département, Pascal Terrasse n'a parlé que de ça. Soutien de François Hollande, il s'est dit évidemment content du résultat de son poulain mais inquiet quant au second tour. "Si jamais les deux candidats font 51 - 49 ça va être difficile de ne pas sentir le clivage. Ça pourrait faire le bonheur de la droite comme en 2007". Pas de pitié pour les larmes de Ségolène Royal alors que tous autour de la table, Pascal Terrasse, Hervé Saulignac ou encore Gyl Breysse étaient des plus fervents supporters en 2007. Pour ce dernier c'est clair en Ardèche elle a perdu tous ses soutiens de Désir d'avenir. Beaucoup ont rejoint le camp Hollande concède-t-il. On passe sous silence, le fait que Pascal Terrasse lui a accordé sa signature pour sa candidature. Hervé Saulignac, l'ayant quant à lui donnée à... Arnaud Montebourg. La politique a ses raisons que la raison ignore. 
Pour Pascal Terrasse, "les voix Hollande ont été prises dans les villes moyennes, péri-urbaines ou encore dans les communes rurales. Le vote Aubry est un vote bobo des grandes villes qui s'intéresse davantage aux questions sociétales comme le mariage homosexuel."
Aujourd'hui, le numéro 1 et 2 du Département se posent en soutien de la première heure et Pascal Terrasse se met même à rêver à voix haute de maroquin. Mais de prévenir "on nous a dit que pour être ministre, il faudra être irréprochable et n'avoir ni maîtresse ni histoire d'argent cachés dans un tiroir". 
Pour les reports de voix, seules celles d'Arnaud Montebourg leur posent question. Un tiers partirait dans la nature, la moitié sur Aubry et le reste sur Hollande, parce qu'Aubry semble être plus à gauche qu'Hollande. 
Mais le soutien de DSK à Aubry, trouble un peu le jeu. Car on ne peut pas taxer DSK d'être la branche la plus à gauche du PS !
Pour le président du Conseil général, il y aura moins de votants au deuxième tour, parce qu'il y aura moins de candidats. De nouveaux électeurs viendront car le choix est clarifié aujourd'hui. Mais d'autres ne viendront pas car ils ne se reconnaîtront pas dans les deux candidats. 
Reste à savoir ce que feront Pascal Terrasse et Hervé Saulignac en cas de victoire de Martine Aubry. 
Sauront-ils faire profil bas ou s'improviseront-ils les Jack Lang ardéchois. La réponse dans quelques jours.